Mais que se passe-t-il au Liban ? Tant de catastrophes et si peu de répit. Pourtant tout était prêt pour l’arrivée du Razoni, les libanais avait même prévue une cérémonie dans le port plurimillénaires de Tripoli. Selon Les Échos, tout a été annulé à la dernière minute sans explication.
Une opération politique ou… Mafieuse ?
Le navire a soudainement changé de route trois jours après son escale à Istanbul en Turquie et chercherait désormais à revendre sa cargaison au plus offrant: «La marchandise sera mise en vente à ceux qui souhaitent l’acheter, pas forcément au Liban», a indiqué aux «Échos» le directeur du port de la grande ville du nord du Liban. Le propriétaire du «Razoni» l’a prévenu que son bateau, battant pavillon sierra-léonais, «ne se rendait plus au port de Tripoli», précise le quotidien économique.
Dès samedi soir, l’ambassade ukrainienne à Beyrouth avait informé l’AFP que «l’arrivée prévue demain du “Razoni” a[vait] été reportée». «Le navire ne se rendra au Liban que dans un seul cas: si un marchand achète sa cargaison», a précisé à l’AFP une source officielle proche du dossier. D’après «les Échos», le cargo mouille actuellement au large des côtes turques, à l’entrée du golfe d’Alexandrette. On peut donc s’interroger sur la sincérité des accords passés par les ukrainiens pour que les russes laissent leurs marchandisent quitter leurs ports, principalement celui d’Odessa. À l’origine, la Russie avait accepté dans le cadre d’enrayer la crise alimentaire mondiale et non pas pour que l’Ukraine fasse des affaires avec les plus offrants.
Kiev assume et cherche d’autres acheteurs
Le Liban, qui s’enfonce de plus en plus en chaque jour, dans une crise économique, politique et sociale la plus terrible de son histoire, attendait avec impatience l’arrivée de cette cargaison de céréales. Elles devaient soulager le pays, qui fait face à une grande insécurité alimentaire. Selon l’ambassade ukrainienne au Liban, «l’acheteur final au Liban a refusé d’accepter la cargaison en raison du retard des conditions de livraison [cinq mois]». «L’expéditeur est donc à la recherche d’un autre destinataire. Cela peut être au Liban ou dans un autre pays», a ajouté sur Twitter l’ambassade ukrainienne. Cependant, ces propos contredisent les actions du Liban pour obtenir ces denrées et l’accord avec la Russie pour lui permettre de les obtenir.
Selon RTL, plusieurs sources avancent qu’une livraison en Syrie est potentiellement envisagée par le capitaine du navire et son équipage, qui sont essentiellement Syriens. La délégation de l’ONU à Istanbul, où le cargo avait été inspecté mercredi, affirme de son côté ne pas être au courant de la nouvelle destination du navire. Quatre nouveaux navires chargés de près de 161 000 tonnes de céréales ont pris la mer dimanche, avec pour destinations la Turquie, la Chine et l’Italie. Trois autres cargos chargés de près de 58 000 tonnes de maïs étaient déjà partis vendredi, vers la Turquie, l’Irlande et le Royaume-Uni. Après l’affaire du rapport d’Amnesty international et maintenant la négociation aux plus offrants pour les céréales, on pourra s’étonner du peu de critiques dont fait l’objet l’Ukraine et l’absence de sanctions des instances internationales.
l’Ukraine était déjà un nid à mafieux avant la guerre. Manifestement la mafia y est toujours bien incrustée. Tout pour le profit !
Quel cirque? A quoi sert un accord entre Russes et Ukrainiens pour que les changements soient pris en main par des spéculateurs quasi-mafieux. Et si les libanais coulaient le navire!?
Que vient faire Tripoli dans ce commentaire ???.
Le port de Tripoli se trouve en Liban. Ne pas confondre avec la capitale de Libye.