Salman Rushdie, l’auteur des Versets sataniques, a été agressé au couteau, vendredi 12 août, pendant une conférence littéraire, à New York. Ses jours ne sont plus comptés et son état de santé s’améliore lentement. Son agresseur, Hadi Matar, qui a séjourné en 2018 dans un village libanais contrôlé par le Hezbollah, a été rapidement arrêté, mais plaide non coupable.
Les libertés fondamentales doivent continuer de s’exprimer
Salman Rushdie a été poignardé à dix reprises. Il a été grièvement blessé à l’œil et au bras droits, à l’abdomen et au foie. Il n’est plus sous respirateur artificiel et a recouvré la parole, samedi 12 août. “Il a conservé intact son sens de l’humour”, d’après son fils Zafar Rushdie, sur Twitter. La voie du rétablissement a commencé, ajoute Andrew Wylie, auprès du Washington Post. « Ce sera long. Ses blessures sont graves, mais son état de santé est en bonne voie ».
L’attaque a été interrompue par des spectateurs, qui ont réussi à maîtriser Hadi Matar, l’agresseur. Carl LeVan, professeur à l’American University de Washington D.C, qui se trouvait dans l’assistance lors de l’incident, estimes que “ce qui est arrivé est une attaque contre la liberté d’expression dans notre pays”, sur CNN. « Nous autres lecteurs devons faire en sorte que les libertés fondamentales puissent continuer de s’exprimer, malgré les attaques dont elles font l’objet, et que d’autres auteurs tels que Salman Rushdie ne soient pas dissuadés d’apparaître en public ».
Un séjour au Liban
D’après les premières informations des enquêteurs, Hadi Matar est âgé de 24 ans. Né en Californie, ses parents sont d’origine libanaise. Après le divorce de ses parents, son père, Hassan Matar, à Yaroun, ville du Sud du Liban, près de la frontière israélienne, contrôlée par le mouvement chiite pro-iranien Hezbollah. Quant à a mère, Silvana Fardos, éducatrice spécialisée, elle est allée vivre sur la côte Est, à Fairview, dans le New Jersey, juste en face de Manhattan et élevée seule ses trois enfants.
Cette dernière a été interrogée par un journaliste du quotidien britannique Daily Mail, la mère de l’agresseur se dit très étonnée des actes de son fils. Elle raconte qu’il vivait au sous-sol de la demeure familiale du New Jersey, en reclus, il refusait d’y laisser sa mère entrer. Il dormait la journée, mangeait la nuit et passait son temps sur son ordinateur. S’il était charmant, jusqu’à ce qu’il change de caractère, après un séjour au Liban chez son père, en 2018. « Une heure après son arrivée là-bas, il m’avait appelée pour me dire qu’il voulait rentrer, se remémore sa mère. Il est resté 28 jours, mais ça ne s’est pas bien passé avec son père. Il se sentait très seul. Il s’est replié dans la cave, il ne nous a plus dit un mot, à ses sœurs et moi, pendant des mois ».
À son retour, il reproche à sa mère de l’avoir encouragé à « poursuivre sa scolarité plutôt que de se concentrer sur la religion. Il était en colère contre moi, parce que je ne l’avais pas sensibilisé à l’islam dès son plus jeune âge », dit-elle encore. La question est maintenant de savoir, quel type de radicalisation accélérée, il a subie durant ce voyage.
Szélag : C’est pas forcément son père qui lui a mis ces idées débiles en tête !!!
tout simplement un parasite a la société a éliminer.