D’après le ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin, une intensification des contrôles a été mise en place depuis l’accident qui avait impliqué une fillette et une moto, à Pontoise, le 5 août dernier.
Trois opérations anti-rodéos par jour
Les chiffres ont été communiqués quelques heures après l’annonce de la mère de la fillette renversée à Pontoise, qui affirme vouloir déposer plainte contre l’État pour « inaction ». Gérald Darmanin répond rapidement, annonçant que 150 scooters et motos ont été saisis depuis une semaine et que 3 000 opérations de police et de gendarmerie contre les rodéos urbains ont été mises en place.
Depuis le 8 août, 14 000 forces de l’ordre ont contrôlé 42 165 personnes. Depuis mercredi 17 août, chaque commissariat mène au moins « trois opérations anti-rodéos par jour », dit encore le ministre. Les départements les plus concernés par ces opérations, avec plus de 80, sont ceux du Nord et des Bouches-du-Rhône. Se classent ensuite le Pas-de-Calais, la Somme, la Seine-Maritime, les Yvelines, le Val-de-Marne, la Nièvre, l’Indre, la Gironde, le Var et les Alpes-Maritimes, où on compte entre 50 et 79 opérations.
Le rodéo est lié au beau temps
Les rodéos urbains sont revenus dans l’actualité après l’accident qui avait grièvement blessé une petite fille de sept ans, après un rodéo urbain à Pontoise. Présentant un traumatisme crânien, elle est sortie du coma, annonce lundi 15 août l’avocat de la famille. Le motard, une jeune de 18 ans, avait pris la fuite, avant de se rendre au commissariat de lui-même, le lendemain.
Une loi de 2018 renforçant la loi contre les rodéos motorisés prévoit des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison pour leurs auteurs. « Le rodéo est lié au beau temps, l’été notamment dans les zones en bordure de forêts », d’après une commissaire de Seine-et-Marne. « On n’a pas le droit de les pourchasser pour une raison essentielle, c’est qu’on ne peut pas se permettre de compromettre la sécurité de l’auteur du rodéo qui forcément va prendre des risques pour lui-même et aussi pour les usagers de la route », dit-elle encore.
Qu’il y en ai un qui passe à ma portée….il se prend un poteau de jardin dans la gueule, ça lui fera passer le goût!
Que les policiers et gendarmes s’inspirent des méthodes britanniques.
Cela en calmera peut-être certains. Et pour les autres, tant pis pour eux s’ils y restent ou se traînent des séquelles