Même si 3.200 personnes ont été contrôlées début août, les habitants ne voient pas la différence. Depuis un an, les consommateurs de crack sont installés à la frontière entre le 19e arrondissement de Paris, Aubervilliers et Pantin. Un enfer qui devient invivable pour les riverains.
200 toxicomanes dorment sur place
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait autorisé le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, à effectuer des contrôles, début août, pour régler le problème du crack du nord de la capitale. 3.200 personnes ont été contrôlées début août, 113 interpellations ont eu lieu. Cependant, les habitants ne voient pas la différence. “Il y a des agressions. Franchement, c’est insupportable”, explique l’un d’eux à Europe 1.
Files de voitures et déchets abandonnés sur le trottoir, s’accumulent, 200 toxicomanes dorment sur place. « On se fait cracher dessus, on se fait gifler. J’ai assisté à des viols sur le camp comme ça, à ciel ouvert », dénonce Stéphanie Benoist, porte-parole de l’association de riverains Villette Village.
Les commerçants résignés
D’après la préfecture de police de Paris, 200 policiers sont engagés sur le terrain. « On voit qu’il y a une action pour aller soulever des trafiquants. C’est une bonne chose », dit encore Stéphanie Benoist? « Après, est-ce que quand il y a des atteintes aux riverains ou aux commerçants, ils ont la faculté d’agir ? On ne sait pas ». Quant aux commerçants, ils sont résignés : « Non, ils ne vont rien faire du tout, la police ne va rien faire du tout », explique Chahinez, qui vend du matériel médical à 300 mètres du camp. Sa clientèle ne vient plus quand elle voit des « toxicomanes errent, le regard vide, dans la rue ».
Si le préfet de police espère éradiquer le fléau en un an, la porte-parole de l’association n’y croit pas. « Là, le préfet de police, on lui demande d’agir. Mais après, les consommateurs y resteront dans le quartier. Ce n’est pas du ressort de la police. Là, c’est du ressort médical, sanitaire et social ». Bertrand Kern, le maire de Pantin appelle mardi 16 août à « régler le phénomène dans sa globalité ».
C’est les résultats quand les bobos parisiens qui connaissent rien de la vie élisent une hidalgo qui elle aussi connait rien de la vie
Mme Hidalgo avait ouvert une salle de « shoot » sur le modèle suisse d’il y a 20 ans.
Et comme en Suisse les dealers se sont installés autour, les consommateurs agressent les riverains pour trouver de l’argent et les femmes toxicomanes se prostitues dans les rues et les parcs alentour.
Sauf qu’en Suisse les politiciens sont moins d.b.l.s ils ont rapidement mis fin à l’expérience.
Mme Hidalgo (ainsi que nos ministres et députés) se moque du problème, il ne passent jamais dans le quartier.