Allant de l’allergène au cancérogène, les substances trouvées à l’occasion des tests sur les fournitures scolaires ne sont, pour autant, pas déclarées illégales étant donné la législation permissive dans ce secteur au niveau européen. Raison pour laquelle les parents sont invités à prendre les devants en cette période d’achat des fournitures scolaires.
40% de produits nocifs dans un échantillon de 36 fournitures scolaires
L’UFC Que Choisir publie ce jeudi 25 août un communiqué alertant sur les risques des composants présents dans un échantillon de 36 fournitures scolaires les plus présentes en rayon. Relayée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), les institutions demandent à l’Union Européenne une règlementation des produits scolaires alignée sur celle des jouets qui est bien plus stricte.
Pour l’heure aucune règlementation spécifique n’est en vigueur au rayon des fournitures scolaires. Le fabricant a libre choix d’indiquer par un pictogramme les composants dangereux. Un casse-tête pour faire son choix dans les rayons, car un produit avec un pictogramme indiquant un allergène pourra en fait être moins toxique qu’un produit n’indiquant aucun pictogramme.
Haro sur le stylo bille
En haut du podium des mauvais élèves, le stylo bille, dont 4 sur 6 testés présentent des substances classées « cancérogènes probables » dans les encres. « Notamment le Bic ‘Cristal original’ noir, le Paper Mate ‘Inkjoy’ bleu ou le pack éco noir acheté chez B&M » précise le communiqué.
Par ailleurs le prix n’est pas un indicateur, puisque des marques premiers prix parviennent à proposer des produits presque sans substances problématiques : « par exemple les surligneurs ‘Esquisse’ Leclerc et chez Carrefour les feutres medium et les recharges pour rollers effaçables noirs ».
attention au plomb dans les crayons quand même !