4 milliards en 2100, c’est la théorie de James Pomeroy. L’économiste d’HSBC annonce une chute vertigineuse de la démographie d’ici à la fin du siècle.
Baisse de la fécondité, vieillissement de la population
Plusieurs arguments étayent la théorie : dans les pays riches le déclin démographique s’explique par une baisse de la fécondité et un vieillissement de la population, auxquels s’ajoutent des facteurs tels que l’accès à l’éducation et la contraception. Par ailleurs créer une famille requière un certain niveau de vie, surtout dans les grandes villes sujettes à la spéculation immobilière.
C’est cependant un scénario contraire à celui annoncé par l’ONU : au 15 novembre prochain nous devrions dépasser le seuil des 8 milliards et atteindre un pic démographique de 2,5 milliards en 2092.
Un bienfait pour la lutte contre le réchauffement climatique
Dans la thèse de James Pomeroy, tous les continents n’ont pas vocation à connaître une telle baisse démographique. Celle-ci concernerait avant tout les pays développés et certains émergents. Elle pourrait être divisée par deux pour l’Europe, HongKong, Taïwan et la Corée du Sud. La Chine rejoint peu à peu la tendance. Quand, au contraire, le continent Africain et l’Inde augmenteraient leurs parts dans la population mondiale.
Mais en matière de lutte contre le réchauffement climatique, cette décroissance démographique serait une des solutions pour la sauvegarde de la planète. Darrell Bricker et John Ibbitson, abondaient déjà en ce sens dans leur ouvrage « Planète vide: le choc de la décroissance démographique » publié en France en 2020. Opposant l’explosion démographique du XXème siècle au vieillissement de l’humanité du XXIème siècle, ils font le pari d’une planète « plus calme et plus écologique. Mais aussi plus terne, sans jeunesse, sans feu, moins innovante, et économiquement en panne. »