Une nouvelle molécule
C’est dans la très sérieuse revue scientifique Nature Communications que les chercheurs ont publié les conclusions de leur étude.Des scientifiques de l’université de Warwick, au Royaume-Uni, ont découvert un nouvel analgésique non opioïde prometteur. Ce dernier, composé de BnOCPA (benzyloxy-cyclopentyladénosine), serait très efficace pour lutter contre la douleur. Et le tout, avec des effets secondaires réduits et sans risque de dépendance.
Les chercheurs expliquent cette amélioration par une action très sélective, contrairement à d’autres produits qui agissent via des protéines à la surface des cellules activant des molécules adaptatrices appelées protéines G. C’est l’activation de ces dernières qui peut causer des effets indésirables. Et c’est précisément sur ce point que le BnOCPA se démarque. Le professeur Bruno Frenguelli, de l’école des Sciences de la vie de l’université de Warwick, précise que «nous (les chercheurs, ndlr) ne nous attendions pas à ce que le BnOCPA se comporte différemment des autres molécules de sa classe, mais plus nous examinions le BnOCPA, plus nous découvrions des propriétés qui n’avaient jamais été vues auparavant et qui pourraient ouvrir de nouveaux domaines de la chimie médicinale».
Ce médicament pourrait en remplacer bien d’autres
«La sélectivité et la puissance du BnOCPA le rendent vraiment unique et nous espérons qu’avec d’autres recherches, il sera possible de générer de puissants analgésiques pour aider les patients à faire face à la douleur chronique» indique le Dr Mark Wall, qui a dirigé la recherche, et qui place aussi de nombreux espoirs dans cette découverte.
Si la prise de médicaments ne représente pas la seule réponse pour soulager une douleur, en fonction de l’intensité et de la localisation de la douleur, vous pouvez également réaliser des manipulations physiques avec un kinésithérapeute ou un ostéopathe. Vous pouvez aussi appliquer du chaud ou du froid, avoir recours à différentes techniques de massage, suivre des thérapies cognitives et comportementales, tester la neurostimulation, pratiquer une activité physique, etc. Mais, dans le cas évoqué ici, on parle de douleur invalidante, persistante ou qui altère la qualité de vie, alors, il est indispensable de consulter son médecin traitant et de trouver le bon traitement.
Source: Nature Communications