Le projet de Loi de Finances de 2023 a été révélé lundi 26 septembre par Bruno Lemaire. Il devra passer prochainement par le parlement, le 49.3 est envisagé par l’exécutif.
Les principaux points du budget 2023
Sont annoncés : la hausse du budget de l’enseignement à hauteur de 3,7 milliards, « une revalorisation historique » selon le ministre Pap Ndaye. Un baisse du budget « Ecologie, développement et mobilité durable » qui passe de 29,9 milliards à 24,6 milliards. L’augmentation du budget de l’armée à 43,9 Md€, soit +7,3 %, qui a pu être qualifié « d’effet Ukraine ».
L’ambition du plein emploi pousse le budget du ministère du Travail à 20,7Md € soit +42 %. Le ministère de l’intérieur gagne 3100 postes de policiers et gendarmes. En tout, 10 764 postes de fonctionnaires seront créés. Enfin, 5900 places d’hébergement d’urgence pour les réfugiés et demandeurs d’asiles seront ouvertes, soit 6% de budget en plus.
Un passage du budget 2023 au 49.3 est « probable »
Le gouvernement table sur une croissance à 1%, quand l’OCDE annonce 0,6%. « La france à l’euro près! », « La priorité absolue est de faire baisser l’inflation » a exprimé Bruno Lemaire. Elle devrait ralentir en 2023, passant de 5,4% en 2022 à 4,3% l’année prochaine.
L’exécutif n’ayant pas la majorité à l’assemblée, c’est ce qui laisse sous entendre un passage problématique de ce budget 2023 au sein de l’assemblée nationale. Ce qui a été confirmé par le ministre Gabriel Attal dans un entretien au JDD la semaine dernière. Et ce, aussi bien pour la réforme des retraites remise sur la table dans la foulée, que pour la validation du budget des finances de 2023. « En tout état de cause, la France ne peut se passer d’avoir un budget », se défendait le ministre de l’Action et des Comptes publics.
Vos paroles ayant des relents de fosse septique j’en conclue que votre bouche en est le regard.