L’arroseur arrosé?
Il faut rappeler que selon Libération, Julien Bayou, qui conteste les accusations de violences psychologiques envers une ex-compagne, vivait depuis trois ans sous la pression d’un collectif féministe informel qui lui reprochait sa conduite et enquêtait sur ses relations avec les femmes, allant jusqu’à interroger ses anciennes compagnes. De plus, toujours selon les journalistes de Libé, l’une des femmes membres de la cellule chargée de traiter les signalements de violences sexuelles et sexistes dans le parti, et qui instruit actuellement le cas de Julien Bayou, fait également partie de ce groupe informel ayant ciblé la vie privée du député de Paris.
Évidemment, les actions et les structures internes d’EELV montrent l’opacité et l’ostracisme qui sont de rigueur dans tous les partis extrémistes. Par conséquent, quand des journalistes classés à gauche dévoilent, de manière impartiale, qu’un collectif féministe informel enquête sur les membres du parti sans rien dévoiler à la justice, Rousseau voit rouge. Elle n’hésitera pas tout d’abord à dire que «les informations parues dans Libé confirment la nécessité de réfléchir à la meilleure façon de traiter ce cas particulier» mais d’ajouter «j’ai lu l’article et ça n’est pas du tout une mise sous surveillance, ça n’a rien à voir avec une mise sous surveillance». Elle osera dire dimanche sur France 3 qu’elle n’était «absolument pas au courant» de l’existence du groupe informel.
EELV maintient sa cellule interne et l’assume
Sandrine Rousseau, devenue la papesse médiatique du parti, ira jusqu’à dire que «ça n’est pas une cellule, c’est un groupe informel de femmes qui se parlent. Les femmes ont le droit de se parler et elles ont le droit de se protéger et tant que la justice ne le fera pas, il n’y a rien de condamnable à cela». Pour autant, la direction d’EELV s’est réunie, samedi 1er octobre, avant de réaffirmer dans un communiqué sa «confiance» dans le travail de la cellule interne du parti contre les violences sexuelles et sexistes. Cette structure, décrite comme «une instance inédite» par la nouvelle direction du parti, est mise en cause après la démission du secrétaire national d’EELV Julien Bayou, accusé de «violences psychologiques» sur son ex-compagne.
Des propos qui viennent contredire ceux de Rousseau puisque, manifestement, la direction du parti assume l’existence de cette cellule. Elle dira à son propos qu’elle «fait un travail difficile et a pu traiter, et traite encore actuellement, tous les cas qui lui sont signalés. Sans son existence, plusieurs personnes n’auraient pas eu d’autres solutions» et elle assure que «toutes les personnes ayant un lien avec Julien Bayou se sont déportées du dossier». Le communiqué ajoute que: «la cellule «n’a pas estimé qu’il y avait lieu de suspendre de manière conservatoire Julien Bayou et elle poursuit son travail et ces auditions».
Il est normal que dans un parti politique se disant insoumis que les femmes le soient!
Mais, ce que Mélenchon n’avait pas prévu en prônant l’insoumission comme ligne de conduite et en s’unissant aux écologistes qui sont par définition contre toute construction que cela allait saper toute construction de mouvement politique!
dans peu de temps ce sera l’affaire de l’arroseur arrosé….
Il faudrait déconstruire la déconstruction de le structure déconstructiviste.