Mohammed, 23 ans, soupçonné d’avoir enlevé et séquestré un passeur tunisien, entre le 24 et le 28 septembre à Paris, pour recouvrer une dette de 4 000 euros, a été condamné à un an de prison avec sursis., vendredi 30 septembre, par le tribunal correctionnel de Paris.
Pas de violence physique
À 10h45, mercredi 28 septembre, un homme s’introduit sur le balcon d’une femme et frappe à la fenêtre, rue du Château-Landon, dans le Xe arrondissement de Paris. La femme hurle et l’inconnu mime un téléphone, la suppliant d’appeler la police. Quand les autorités arrivent, Amine, d’origine tunisienne, explique qu’il a été enlevé. Il vient de s’échapper par la fenêtre d’un appartement voisin en franchissant deux balcons, relate Le Parisien.
D’après lui, il avait rendez-vous, il y a quatre jours, dans un café au métro Couronne dans le XXe arrondissement, avec un employeur, qui lui devait 700 euros depuis quatre mois. Il récupère l’enveloppe, mais est soudain attaqué par six inconnus. Il reçoit un coup de couteau dans la main, puis est escorté jusqu’à un studio. « Tu ne peux pas sortir d’ici à moins de sauter par la fenêtre », lui aurait dit son kidnappeur. Il n’aurait pas été violenté physiquement, la pression était psychologique : l’homme l’empêchait de s’enfuir et lui réclamait de l’argent.
Obligation de quitter le territoire
Après avoir raconté son histoire, Amine, la victime, n’a pas souhaité donner suite et n’a pas laissé ses coordonnées. Quant au suspect, Mohammed, il est interpellé par la police dans l’appartement en question. Les images de vidéosurveillance sont récupérées et les autorités découvrent aussi un message envoyé de son téléphone, où il explique qu’il a enlevé un homme pour récupérer son argent. Mais devant les enquêteurs et dans la salle d’audience, il nie les faits de séquestration. « Ce gars dort habituellement dans un squat. Je lui ai donné mon lit, je lui ai donné à manger et j’étais soulagé quand il s’est enfui », dit-il.
Selon lui, l’homme lui doit 4 000 euros, qu’il avait donnés à un passeur en Tunisie pour migrer clandestinement en Italie. Il a emprunté de l’argent à ses proches en Égypte. Le trafiquant n’aurait pas rempli sa part du deal. Il serait arrivé en France il y a deux mois par l’intermédiaire d’un autre réseau. Selon son avocat, le casier judiciaire de son client est vierge. « Il n’aurait pas pu aller voir la justice pour se faire indemniser de peur d’être reconduit à la frontière », d’après lui. La préfecture l’a notifié d’une obligation de quitter le territoire français. Il est sorti libre vendredi soir du palais de justice.
mesure d’expulsion par la justice et le délinquant est remis en liberté….. la justice est hors sol suf pour nous autre quidam français….
Mais vous allez voir, que le mohamerde en question, on va le garder en France, le loger, le nourrir d’un menu spécial, et moi je vais bosser pour cette merde!
Vraiment bizarre cette justice!!!!!!!