Manifestations anti-bassines : « l’éco-terrorisme » selon Darmanin

Suite aux altercations entre les forces de l’ordre et les activistes écologiques, Gérald Darmanin a qualifié l’action « d’éco-terrorisme ».

1700 gendarmes mobilisés

« La main de l’État n’a pas tremblé face aux activistes violents, dont plus de 40 fichés S, qui ont tenté d’installer une ZAD à Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Grace à l’action déterminée des gendarmes, le chantier de la réserve de substitution a été protégé. » a tweetté Gérald Darmanin. 

Suite aux éclats entre les forces de l’ordre et les manifestants contre le projet de méga-bassines dans les Deux Sèvres, le ministre s’est exprimé et a employé le mot « éco-terrorisme » pour qualifier les actions des activistes écologistes. 

Un terme validé par Marc Fesneau, ministre de l’agriculture, qui s’est exprimé au Micro d’Appoline Matin, lundi 31 octobre : « Quand vous exercez de la violence pour faire passer vos idées, il me semble que la terminologie employée par Gérald Darmanin n’est pas fausse ».

Environ 1700 gendarmes étaient mobilisés pour intervenir. Le ministre souhaite désormais empêcher la mise en place d’une ZAD. Il s’en est pris également à Mélenchon, l’accusant d’être au « côté des professionnels du désordre », mais n’a pas répondu suite aux déclarations de députés présents sur les lieux, qui disent avoir été « frappés » par les forces de l’ordre. 

Pour Sandrine Rousseau « une écologie de combat »

Sandrine Rousseau a réagi suite au vandalisme de la voiture de Yannick Jadot dans la zone défendue des Deux Sèvres: « Ça ne fait pas tellement avancer le débat que d’écrire « Crevure » sur une voiture. (…) Je pense aussi qu’il faut que Yannick Jadot entende qu’on a besoin de retrouver une écologie de combat qui a été l’écologie pendant des années. »