Métro parisien / ©Wikipedia Commons
Un premier test pour Jean Castex
Les échecs successifs de la CGT à mobiliser depuis la rentrée n’entame pas son appétit pour poursuivre des mouvements uniquement destinés à mettre en avant la ligne la plus dure avant les prochaines élections. La dernière manifestation a été si ratée que la centrale n’a souhaité avancé aucun chiffre sur le nombre de manifestants tandis que la police annonçait un maximum de 15000 personnes sur tout le territoire.
Castex, fraîchement nommé par Macron à la tête de la Régie, devra donc composé avec les revendications des mouvements sociaux mais aussi l’ensemble des problèmes structurels de l’entreprise qui créent de fortes tensions avec les collectivités. La région Île-de-France est en conflit permanent avec la RATP à propos des problèmes de fréquences des métros mais surtout des bus qui se font de plus en plus rares.
Une grève qui se veut totale, un «jeudi noir»
Selon La Tribune, dans un courrier du 2 novembre adressé à la direction générale, la CGT-RATP demande notamment «la mise en place d’un dispositif automatique d’augmentation de la valeur du point égal à l’inflation, déconnecté des négociations annuelles obligatoires».
Arole Lamasse, secrétaire général de l’Unsa-RATP, prévient que «l’objectif affiché de zéro métro, zéro RER» pourrait «très bien être rempli». «Il y aura beaucoup de lignes fermées», à pour sa part assuré Bastien Berthier, secrétaire du pôle traction de FO-RATP, qui représente 72 % des conducteurs de métro, à l’issue d’une réunion avec la direction de la Régie.
il faut qu’une vraie loi sur le service minimum soit mise en place. En outre ce n’est pas suffisant d’instaurer les lois, mais ensuite il faut que ces lois soient APPLIQUÉES, avec la plus grande rigueur. C’est quoi ces mollusques qui gouvernent la France depuis toujours ?
Marre des services publics qui ont plein d’avantages qui empêchent les travailleurs du privé de travailler. Martinez démolit la CGT qui n’est plus fiable étant corporatistes