Deux ans après l’incarcération de son fils pour le meurtre de sa femme, Alexia Daval, la mère de Jonathan Daval, dont le livre Moi, maman de Jonathann Daval, doit paraître jeudi 17 novembre, s’est confié à Sept à Huit, dimanche 13 novembre.
« Je suis responsable du changement de version »
C’est l’un des faits divers qui a le plus marqué les Français ces dernières années. Jonathan Daval, époux d’Alexia, avait publiquement pleuré la mort de son épouse et participé aux recherches et aux marches. Il a rapidement été placé en garde à vue, avant d’avouer qu’il a tué sa femme, dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. Peu de temps après, il change de version, avant de finalement avouer avoir incendié son corps. Il est condamné à vingt-cinq ans de réclusion le 21 novembre 2020.
« Je suis responsable du changement de version. Je m’en veux plus à moi qu’à lui d’ailleurs. Il a été trop loin, il n’arrivait pas à sen sortir », dit sa mère, Martine Henry, dans Sept à Huit. Puis, elle ajoute, « Plus d’une fois, il a essayé de m’en parler en sous-entendant qu’il l’avait tuée, mais je lui disais d’arrêter de dire des horreurs. Je ne voulais pas entendre qu’il était coupable, il n’a jamais été violent. ». « Après un tel drame, on revoit tout ce qu’il s’est passé depuis l’enfance. […] Jonathan était un enfant calme, solitaire. Ça se passait très bien à l’école. On ne saura jamais, je crois », dit-elle encore.
« J’étais tenue à l’écart par Alexia »
D’après elle, les larmes de son fils face aux parents d’Alexia et devant les télévisions, « n’étaient pas des fausses larmes, il a bien pleuré Alexia. Je ne peux pas imaginer cette scène, il l’a brûlée, frappée, torturée (…) Quand on en parle avec lui, il pleure. Je n’ai jamais rien su de ce qui se passait dans leur couple, car j’étais tenue à l’écart par Alexia ». Elle affirme aussi que sa famille et elle, sont des gens « simples », contrairement à Alexia qui serait plus « hautaine ». Elle contredit aussi les experts psychiatriques, qui constatent que Jonathan est « manipulateur, dominateur et dangereux ».
Sur Twitter, de nombreux internautes se sont indignés des propos tenus par cette dernière. « Ce soir, après #septahuit je pense aux proches d’Alexia. « Entendre la mère du bourreau de leur fille/sœur cracher sur la mémoire de la victime et insinuer à mots à peine couverts que c’est de sa faute, c’est indécent », peut-on lire par exemple. Ou encore, « comme si la famille n’avait pas assez souffert de perdre leur fille. Elle vient salir sa mémoire ».
FP dit
Et la mère d’Alexia qui se pavanait devant les journalistes et qui veut faire de l’argent sur la mort de sa fille c’est bien ?
La mère de Jonathan a le droit de s’exprimer aussi.
De toute façon il y a beaucoup a dire sur le démarrage de la vie du couple au sein de la famille d’Alexia.
N’importe quoi !😡😡😡
Il me semble que le mange mer… c’est vous, les faits sont là il a tué et brûlé sa femme si elle était aussi monstrueuse que la mère de cet assassin le dit….. il y a une solution simple, divorcer, il est et reste un meurtrier , cette jeune femme n’est plus là pour se défendre, facile de cracher sur les absents
Je crois bien que le néant c’est vous, chacun est libre de son opinion et de son jugement. Donc, avant de vomir sur les autres, revoyez votre palabre qui est digne d’un pasteur.
JF vous faites erreur. Un pasteur normal fustige mais n’insulte pas. Ce Gabb voit en autrui son reflet…
Si comme le dit la mère de l’assasin Alexia était hautaine et que le couple ne s’entendait plus, il aurait été très simple de divorcer. Au lieu de cela, il a tué sa femme.
Quand aux dires de sa mère, je n’en crois pas un seul mot, pire, son livre est une manière camouflée de se faire de l’argent sur le compte d’un assasinat.
mange merde
Je trouve très indécent d’avoir écrit ce livre….Aléxia avait certainement des défauts mais c’est elle la victime…et quand on n’est pas d’accord dans un couple il y a le divorce qui s’impose et non pas être tuée brulée et enterrée comme un animal malfaisant. De plus son cinéma avec ses larmes de crocodile et son costume à paillettes pour les obsèques avaient quelque chose de dérangeant.
Pour le peu que j’aie entendu sur les rapports entre Alexia et son mari, elle n’a pas toujours été tendre avec lui. Mais comme vous le dites dans ce cas il y a le divorce comme solution. Le problème est que Jonathan était un faible, et parfois les faibles sont dangereux quand on les humilie. C’est un peu le même cas de figure que pour Marie Trintignant et Bertrand Cantat : une femme qui tient tête à son compagnon, celui-ci étant un faible qui hélas détient la supériorité physique, et n’a pas su se maîtriser. Un conseil donc à toutes les femmes : méfiez-vous de votre homme si celui-ci « n’a pas de couilles ».
Elle aurait mieux d’y rester dans le silence……
Chacun règle ses comptes et se parle par médias interposés et lprobablement par leur impulsion. La maman a dû avoir été guidée pour l’écriture de son livre, peut-être le lui a-t-on suggéré? Accepter est normal chacun voulant sa part d’audience et de reconnaissance. Je me demande seulement si cette manière, que la maman de Alexia a aussi utilisée, au lieu de calmer les relations ne les envenime pas, chacun voulant prouver ses raisons en dépit de celles de la partie adverse?