Convoqué le 13 décembre
On a appris lundi 21 novembre par son avocate que le fidèle lieutenant de Jean-Luc Mélenchon a été convoqué le 13 décembre à Lille pour une procédure de reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) dans l’affaire de violences envers son épouse qui l’a fait se mettre en retrait de la vie politique. Me Jade Dousselin a indiqué auprès de BFMTV que «Monsieur Quatennens a été convoqué à une comparution devant Madame le Procureur de la République sous la forme » de cette procédure, un « plaider-coupable».
La juriste a ajouté que «les faits retenus à son encontre sont la gifle» qu’il a avoué avoir donnée à son épouse et des SMS envoyés «après leur séparation». Toujours selon BFMTV, les faits de « harcèlement » ont toutefois été écartés par le parquet.
Un retour à l’Assemblée qui s’annonce compliqué
L’avocate de Quatennens a indiqué que son client a «accepté cette procédure dans la continuité de sa volonté de vérité et d’exemplarité», dans cette affaire. Il a «pu indiquer au cours de l’enquête auprès de la police et de la justice la réciprocité des tensions au sein de son couple» en instance de séparation, a-t-elle ajouté. Cette procédure du plaider-coupable permet au procureur de proposer une peine à un prévenu qui reconnaît les faits qui lui sont reprochés. Si cette proposition est acceptée, elle est soumise à un juge du siège pour homologation lors d’une audience publique.
On se rappelle que ces faits, qui viennent après d’autres affaires au sein de la Nupes comme celle de Coquerel ou de Bayou, ont créé un véritable séisme au sein de la classe politique. Les réactions et propos tenus par Mélenchon, expliquant qu’on pouvait être violent une fois sans l’être tout le temps par exemple, n’avaient pas aidé à calmer la polémique. La question se pose désormais du retour du député du Nord à l’Assemblée nationale. D’ailleurs, la NUPES, étonnamment discrète pendant longtemps, s’est montrée très divisée sur le sujet.