Le député Mansour Kamardine n’hésite pas à parler d’une guerre civile. Après un week-end de violences marqué par des attaques à la machette, des barrages et des incendies, une unité du Raid, le groupe d’intervention d’élite de la police, a été déployée depuis mardi 22 novembre sur l’archipel. Mayotte est secouée depuis une dizaine de jours par des conflits interquartiers qui ont déjà fait un mort et plusieurs blessés. L’appel du député Kamardine a donc été entendu.
Une guerre civile
Les violences sont telles que Mansour Kamardine craint que Mayotte ne «bascule dans la guerre civile». Il a demandé au gouvernement de «franchir un saut quantitatif et qualitatif en matière de lutte contre l’insécurité». Le 12 novembre, un jeune homme de 20 ans a été tué à la machette dans le quartier de Kawéni, qui s’est embrasé mercredi et jeudi derniers après l’attaque d’un bus scolaire.
Depuis, la situation ne fait que s’aggraver. La police a signalé, lundi 21 novembre, des émeutes au nord de l’agglomération de Mamoudzou, entre Kawéni et Majikavo, alors que des bandes des deux villages étaient déterminées à s’affronter. Les élèves du secteur ont d’abord été confinés dans les collèges et lycées avant de rentrer à pied, faute de bus. Le ramassage scolaire, qui s’est arrêté depuis mercredi dernier dans l’île, a repris mardi mais ne desservira aucun des deux villages, a-t-on appris à l’issue d’une réunion entre le département et le syndicat des conducteurs de bus.
Des violences inédites
Selon les forces de l’ordre, les affrontements ont donné lieu à des «jets de projectiles» sur les policiers, des «dégradations de véhicules et de commerces», des «coupures de tuyaux d’alimentation d’eau» et l’incendie d’une casse automobile, selon la première source. De plus, nous avons appris que «des habitants se sont armés de barres de fer et machettes pour se défendre contre les bandes». Mustapha, un homme de 50 ans, expliquera que «les jeunes venus en découdre étaient des dizaines, peut-être des centaines, avec des machettes», explique-t-il. «Ils ont mis le feu au garage, il y avait tout qui brûlait de partout, on étouffait, on ne voyait plus rien, on voyait juste que ça courait dans tous les sens, ça criait et puis les policiers qui tiraient leurs grenades».
Abdel Aziz Sakhi, secrétaire zonal du syndicat Alternative police, raconte que «la différence avec d’habitude, c’est que les violences n’étaient pas à un endroit fixe, ce week-end, Mamoudzou brûlait de partout». Il ajoutera même que «les jeunes étaient une centaine à nous faire face, à frotter leurs machettes sur le sol pour montrer qu’ils voulaient en découdre avec nous. Ils ont attaqué, on a dû se replier… Ensuite, on n’a pas eu d’autre choix que de forcer le barrage, de foncer avec nos véhicules pour les disperser».
J’ai travaillé à Mayotte en 2014. Et c’était déjà comme ça. Je rappelle qu’en 2011 dernier bateau de croisière à avoir accosté à Mayotte. Les Mahorais et comoriens faisaient la chasse aux Blancs. 16 morts 42 blessés. Rien n’a été écrit par les médias de peur de ne voir plus personne de la métropole. Mayotte est Français pour la France mais pas pour l’ONU. ????
Qui c’est qui en a fait un département Français ?
On a rien à faire là-bas, on a déjà nos soucis chez nous.
Pathétique
Il vaudrait mieux rendre ce territoire aux Commores. Les français n’ont rien de commun avec ses habitants.
Entièrement d’accord ! Nous traînons un boulet ( qui nous revient cher !!! )
La France s’est enfoncée une épine dans le pied comme toujours avec ses relents de colonialisme dont elle ne sait pas d’en débarrasser ! Mayotte n’avait pas à être disjoint de la République bdes Comores !
La pire bourde de Mr Sarkozi qui nous coûte beaucoup trop cher malgré son excellente gestion de la crise monétaire de 2008 j’ai gardé en mémoire cette faute trop lourde à pardonner ; Mr Macron a une opportunité de corriger espèront qu’il sache s’en affranchir comme cela devrait se faire sur tout les quartier ou la France laisse le chant libre à la racaille qui envahi le pays par bateau ou de toutes autres façon sans être poursuivi avec succès .
mou vous voulez dire TARE, DINGUE, FOU, DEBILE PROFOND pas assez de qualificatif etc etc
bien d’accord avec vous melos410, pour avoir été à Mayotte une dizaine de jours en réunion, il y a quelques années , on se demande pourquoi la France a souhaité a départementarisé ce morceau de terre (soi-disant stratégique, paul Deynart , le conseiller)…..Nous étions déjà sur une autre planète à l’époque, alors , aujourd’hui on n’a plus pied, quelque soit la planète (autorisation de la polygamie etc etc…et c’est devenu un département!!!!) A Paris le chichon doit être bon!!!!! pour planer comme ça…..
Que peut faire une dizaine de policiers, fussent-ils du RAID, contre des centaines de racailles bien décidées à entrer en guerre contre l’autorité Française ? Le mieux serait d’envoyer à Mayotte les députés de la NUPES avec en prime BHL pour voir comment ils s’en sortent avec le « vivre ensemble » qui leur est si cher !