Âgée de 70 ans, une femme sera jugée, à partir de jeudi 8 décembre, par la cour d’assises de Charente-Maritime, pour avoir essayé de tuer son mari en mars 2018. Après cinquante ans de vie commune, il allait la quitter pour une autre.
Pas de violences conjugales
Dans la nuit du 6 au 7 mars 2018, le couple vient d’avoir sa dernière relation sexuelle, consentie, alors même que leur séparation est actée. En effet, le lendemain, il devait aller vivre chez sa nouvelle conquête. Cette après-midi-là, la famille s’est réunie pour savoir où l’une des deux filles du couple, lourdement handicapée, vivrait. Une fois leur petite affaire terminée, la femme se serait levée du lit, avant de revenir avec un couteau, avec lequel elle frappe son mari.
« Il a en partie esquivé les coups », d’après Bénédicte Bertrand, l’avocate de la victime, auprès de l’AFP. Mais « devant la ténacité de sa femme qui essayait de le frapper à nouveau », il lui aurait donné un coup de pied dans les jambes. Puis, il « a pris le couteau en se blessant aux mains, avant de se réfugier chez sa fille, Valérie, qui habite à côté ». Quant à la femme, elle aurait fait une tentative de suicide juste après les faits. « Elle était dans l’objectif de se donner la mort, elle n’avait aucunement envie de tuer son mari. Elle avait pris ses dispositions pour partir », d’après son avocate, Francesca Satta. « En 47 ans de vie commune, il n’y a pas eu de violences. On est plus sur un acte de désespoir », détaille-t-elle encore.
Une situation de perdition
Le casier judiciaire de l’accusé est vierge. C’est pour cette raison que son avocate parle de « situation de perdition », pour les deux parents. Elle confie aussi que ces derniers ont été confrontés, dans leur dernière décennie de vie commune, à la mort accidentelle d’un fils, puis à l’AVC d’une de leurs filles.
Quant à l’avocate de la victime, elle raconte que « cet homme victime d’une tentative de meurtre se retrouve mis à l’écart par sa famille et se sent un peu coupable. S’il n’avait pas voulu quitter sa femme, elle ne l’aurait pas poignardé ». Désormais, il « se pose des questions », car selon ses filles, il est responsable. Sa femme, elle, déclare qu’elle l’aime encore. Les circonstances des faits, non contestés, seront précisées durant le procès.
Détruire 50 ans de vie commune pour satisfaire une folie !!! Et cette femme déjà âgée de 70 ans, doit elle renoncer sans se plaindre à toutes ces années de sacrifice auprès d’un seul homme ? Quel égoïsme ce mati !!!
Comme quoi, les hommes ne sont pas les seuls !