Marché de Noël de Strasbourg ©Wikimedia Commons
Des personnes connues défavorablement de la police
Selon les informations confirmées par Le Parisien, sur ces sept personnes, cinq sont déjà connues de la DGSI. Deux autres sont récemment entrées sur le territoire national. Deux des suspects, de nationalité russe et tadjike, ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Selon nos confrères, les cinq autres personnes, qui résident en France, ont été remises en liberté le lendemain sans poursuites à ce stade.
Prêts à passer à l’action mais la cible reste floue
Il s’agissait très probablement du marche de Noël de Strasbourg mais rien ne le prouve à ce stade de l’enquête. Une source proche du dossier a expliqué que «la nature de leur projet n’est pas établie avec précision mais de nombreux éléments laissent penser qu’ils souhaitaient passer à l’acte». Une preuve de plus que la France est toujours une cible privilégiée des terroristes islamistes.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, a tenu a féliciter les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en écrivant sur tweeter: «Merci aux agents de la DGSI, en première ligne pour protéger nos concitoyens». Pour rappel, cette interpellation s’est déroulée une semaine avant l’ouverture du marché de Noël de Strasbourg, qui attire d’ordinaire deux millions de visiteurs. Cet événement traditionnel a été endeuillé par un attentat terroriste le 11 décembre 2018. Un tireur, Cherif Chekatt, avait ouvert le feu sur des passants, tuant cinq personnes et en blessant 11 autres. De plus, les commerçants attendaient l’ouverture du marché avec impatience après deux ans sans pouvoir proposer leurs produits à cause de la pandémie.
