Car tous les syndicats, radicaux comme réformistes, les plus durs comme les plus souples, préparent ensemble des grèves, dès janvier, contre le report de l’âge de départ en retraite. Ils l’ont annoncé lundi dernier dans un communiqué commun, avant de se réunir jeudi prochain, jour de la présentation de la réforme des retraites par la cheffe du gouvernement.
En soi, cette réunion des forces syndicales est un exploit… de Macron!
Il est vrai qu’on n’avait pas constaté pareille union sacrée depuis des années. Face au projet de loi sur le recul de l’âge de départ en retraite, qui semble acté pour le gouvernement, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires et FSU ont de concert brandi, lundi dans un communiqué commun, la menace de grèves et manifestations en janvier, et ce dès la deuxième quinzaine, « si le gouvernement demeure arc-bouté sur son projet » précise le texte. L’intersyndicale, qui, pour une fois, porte bien son nom, s’est réuni jeudi, jour de la présentation de la réforme des retraites par Élisabeth Borne pour organiser sa riposte.
Toutefois, que peuvent-ils négocier?
Le gouvernement n’a rien a proposé aux uns ou aux autres pour tenter de calmer leur colère. D’autant que Berger à la CFDT et Martinez à la CGT sont dans leur dernier mandat. Celui-ci demandera « Vous avez déjà vu des concertations qui servent à quelque chose? C’est de la communication!» Laurent Berger est sur la même ligne, il se dit «agacé» d’avoir été convoqué jeudi à Matignon alors que les échanges au ministère du Travail n’étaient pas terminés. Tout comme son homologue François Hommeril, le président de la CFE-CGC, qui s’exclamera: «Il n’y a rien à négocier, comme d’habitude».
Des mesures de compensation sont certes envisagées, comme la création d’un index senior, l’intégration du port de charges lourdes et des postures difficiles comme critères de pénibilité ou la hausse du minimum contributif à 1 200 euros. Mais rien ne fonctionnera concernant l’âge de départ à la retraité à 65 ans.
Pour le leader de la CFE-CGC, c’en est trop: «Techniquement, ça ne tient pas la route et, socialement, c’est injustifié». L’option d’un passage à 64 ans envisagée par l’exécutif pour déminer les futurs blocages a été balayée elle aussi jugée ridicule par toutes les centrales. Cyril Chabanier, président de la CFTC, explique «que ce soit 65 ou 64 ans, c’est non» qui propose une hausse des cotisations partagée entre employeurs et employés. Il ajoutera «On ne nie pas le déficit, mais il n’a pas à être comblé par les seuls salariés». Le gouvernement n’envisageant pas le retrait de son projet, le conflit contre des syndicats unis devient une certitude. La crainte est un conflit qui dure et se radicalise en pleine crise sociale et économique.
C’est bien français, ça! Ce petit pays de m…. est en faillite! Partout dans le monde on repousse d’âge de la retraite pour pour la financer, nos caisses sont vides…mais en France, dès qu’il s’agit de bosser ça freine des 45 fers, bien évidemment!! J’ai écrit à la cgt des feignasses pour demander comment ils pensaient la financer…pas de réponse!
des 4 fers!
Je suis désolé de voir qu on pense venir sur terre pour travailler jusqu au cercueil
Certains ont des emplois de planqués
Avant même de savoir le contenu de la réforme les syndicats appellent à faire grève ! C’est complètement délirant
Comment voulez- vous que l’on se fie à des gens qui de toute façon disent non à tout.
Quelle solution responsable, crédible proposent les syndicats pour résoudre le pb bien réel du paiement des retraites ?…à part c’est aux patrons de payer ce qui complètement irresponsable.
Actuellement de nombreux Français prennent leur retraite et continue de travailler au noir (ménage, bricolage, aide aux devoirs etc…) pour arrondir le montant de leur retraite pour certains par plaisir de travailler aussi. D’autres ( plus respectueux de la loi, reprennent des emplois partiels déclarés. Mais quoiqu’il en soit cela prouve qu’ils peuvent travailler plus longtemps.
Au lieu de refuser de façon obtuse le recul de l’âge de la retraite, les syndicats feraient mieux d’œuvrer, en contre partie du départ à 65 ans , pour un aménagement du temps de travail des seniors conduisant à un passage progressif à la retraite. Ce qui pourrait résoudre un certains nombre de pb : chômage des seniors, transmission des savoir- faire, prise en compte de la fatigue en fin de carrière, de la pénibilite de certains metiers etc…
Pourquoi dans les autres pays civilisés les syndicats ont compris qu’il faut trouver des solutions sans plomber l’économie (dont recul de l’âge de la retraite par exemple) alors que dans notre pays les syndicats refusent de comprendre le pb. Pour un pb aussi crucial il serait plus logique qu’ils essaient de contribuer de façon constructive au projet au lieu de semer le désordre et la zizanie.
Je crois que l’on a les syndicats les plus bêtes de monde et les plus archaïques !
Je ne suis absolument pas d’accord avec vous. j’ai 68 ans j’ai seulement 1200€ de retraite que j’ai prise à 60 ans. Seulement moi je travaillai tous les étés dès l’âge de 15 ans pour pouvoir avoir de l’argent de poche et donc je cotisai pour ça et est eu + de 42 ans de cotisation au total. Je n’ai que ça de retraite car j’ai fait des choix et en subit les conséquences car j’avais pris sur + de 10 ans 4 jours par semaine (et faisait sur ces 4 jours 32h au lieu de 35) donc c’est mon problème.
50% des jeunes ne travaillent pas avant minimum 20 ans et ceux qui font des études pas avant 25 ou 28 ans sinon plus. Comment voulez-vous que les cotisations couvrent toutes les retraites avec seulement 35 ans de cotisation sur une vie qui est en moyenne maintenant de 75 ans.
Il y a d’autres choses à voir qui me semblent plus logique.
Il faudrait peut-être commencer à être réaliste. De plus dans les soi disant actifs les abus à la sécurité sociale n’arrêtent pas avec la complaisance de beaucoup de médecins qui ne subissent aucun contrôle.
Maintenant pour un simple rhume les gens ne viennent même plus travailler.
Il y a je ne sais combien de soi disant chercheurs d’emploi qui refusent tout se qui se présente car maintenant nous avons fait une génération de fainéants qui veulent tout sans rien faire.
etc… etc…..
C’est honteux pour un retraité qui a pris sa retraite à 60 ans, de réagir de la sorte.
J’ai 59 ans et 40 ans de cotisations, je n’ai pas du tout envie de travailler jusqu’à 65 ans !
Je précise que malgré plusieurs problèmes de santé, je n’ai quasiment jamais pris d’arrêt maladie et encore moins pour un simple rhume, et actuellement les médecins ne sont absolument plus complaisant et ils subissent des contrôles, ainsi que des pressions de la part de la sécurité sociale pour limiter les arrêts.
Les jeunes qui ont commencé tard seront forcément obligés de travailler plus tard que l’âge légal s’ils veulent avoir leur retraite à taux plein, donc complétement faux de dire qu’ils n’auront que 35 ans de cotisations, et au moins celui qui fait le choix (comme vous l’avez fait) d’avoir une retraite moindre mais de partir plus tôt, peut le faire .
les anciens faisaient plus souvent grève qu’aujourd’hui. D’ailleurs c’étaient dans leurs culture. ils savaient que si l’on obtient pas par la discussion, il faut aller le chercher par l’action. La moindre augmentation ( par ex l’essence à une certaine époque) et les mouvements de grève se déclenchaient et c’est comme cela que nous avons encore notamment des retraites par répartition n’en déplaise aux banquiers, aux « grand patrons » et à la bourse qui voudraient bien faire main-basse sur cette manne de plusieurs centaines de milliard. La future réforme ne fera une fois de plus comme les réformes précédentes que diminuer les retraites car de moins en moins de personnes n’arriveront à cotiser suffisamment de trimestres. Un fois adoptée cette réforme, il sera bien difficile de revenir en arrière . Alors la seule alternative avec ce gouvernement qui « écoute certes les partenaires sociaux mais qui n’entend rien », c’est de se déplacer dans les manifestations à l’appel des syndicats qui ont raison de dénoncer cette réforme scélérate. Il existe bien d’autres solutions pour assurer des retraites plus convenables qui permettraient de mieux vivre sa vie de retraités après une carrière de dur labeur
Qu’on arrête un peu de prendre les français en otage
Pour les dirigeants syndicaux ces grèves ne sont juste que pour conserver leur place dans leur confédération
Ils lancent les ouvriers dans la grève et ensuite ils se retirent en faisant voter pour reprendre le travail
Nos anciens qui travaillaient beaucoup plus faisaient rarement grève
Qui est ce qui prends les Français en otages macron !!!! vous avez la nostalgie du passé rien ne vous empêche de travailler 12h par jours vous avez la mèmoire courte c’est grâce a qui si on n’a les congés payé etc…vous êtes comme pas mal vous criez au scandale quand il y a un mouvement sociale mais par contre vous n’hésitez pas a prendre les avantages qu’ils obtiennent.vu votre mentalité sois vous êtes un liche Q du patronat ou vous êtes patron. Au faite renseignez vous sur l’augmentation des bénéfices des plus riches vous allez être surpris .
grève qu’aujourd’hui. D’ailleurs c’étaient dans leurs culture. ils savaient que si l’on obtient pas par la discussion, il faut aller le chercher par l’action. La moindre augmentation ( par ex l’essence à une certaine époque) et les mouvements de grève se déclenchaient et c’est comme cela que nous avons encore notamment des retraites par répartition n’en déplaise aux banquiers, aux « grand patrons » et à la bourse qui voudraient bien faire main-basse sur cette manne de plusieurs centaines de milliard. La future réforme ne fera une fois de plus comme les réformes précédentes que diminuer les retraites car de moins en moins de personnes n’arriveront à cotiser suffisamment de trimestres. Un fois adoptée cette réforme, il sera bien difficile de revenir en arrière .