En 2019, la police judiciaire a diffusé un nouveau portrait-robot du suspect, un violeur en série qui a sévi entre 1998 et 2008. Il a été interpellé, mardi 14 décembre, en Seine-et-Marne.
Le même mode opératoire
L’homme, surnommé le « prédateur des bois » est soupçonné d’avoir violé cinq jeunes filles, âgées de 15 à 18 ans, entre 1998 et 2008. La police est sur ses traces depuis des années. Quand elle lance un appel à témoin en 2019, cette dernière précise qu’à « chaque fois », il opère selon « le même mode opératoire ». D’abord, il enlevait ses victimes, âgées de 15 à 19 ans, avant de les conduire dans les bois pour les violer, puis les relâcher. « Il a agi à visage découvert et son ADN a été retrouvé à chaque fois », d’après Philippe Guichard, de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), chargé des investigations, en 2019.
Les autorités précisent qu’il s’agit d’un homme d’environ 60 ans, de type européen, qui mesure « entre 1m80 et 1m90 », avec des « yeux bleus très clairs », « regard d’acier », un « visage émacié », des « rides frontales » et « des cheveux grisonnants ». En revanche, ce ne sont ni le portrait-robot, ni l’appel à témoin qui ont permis l’identification, d’après une source proche de l’enquête.
Dernier viol connu en 2008
Le premier viol connu a été commis près de La Rochelle. Le dernier connu, en 2008 a été filmé par des caméras de surveillance du 13e arrondissement de Paris. Une adolescente de 16 ans a été enlevée dans le hall d’un immeuble. L’homme l’aurait emmené dans la forêt des Grands-Avaux (Essonne), où il l’aurait violée, avant de l’abandonner sur place. Deux de ses victimes se sont fait voler leurs bijoux et argent.
En 2011, un premier suspect avait été arrêté et placé en garde à vue. Mais son ADN ne correspondait pas à celui retrouvé sur les scènes de crime.