Dans une lettre adressée à la première ministre, signée de Marine Le Pen et Jean Philippe Tanguy, du Rassemblement National, les deux députés demandent la dissolution des « groupuscules extrémistes ».
« Notre pays est confronté à de multiples violences »
Dans cette lettre Marine Le Pen dénonce que « notre pays est confronté à de multiples violences, émanant notamment de groupuscules extrémistes, sans compter leur prosélytisme idéologique »
Elle somme la ministre « d’entreprendre les procédures nécessaires pour enfin dissoudre ces associations groupusculaires », lesquels « bafouent les valeurs de la République et de la France ».
Les réactions ne se sont pas faites attendre suite à cette lettre, dont nombre de personnalités soulignent le manque de cohérence. Notamment car Marine Le Pen, en janvier dernier s’opposait à la dissolution du groupe d’extrême droite radicale Génération identitaire, ordonnée par Darmanin.
Chronologiquement parlant, la lettre est adressée quelques jours seulement après le match de la Coupe du Monde de football France-Maroc, duquel ont découlé de nombreuses scènes de violences urbaines en France.
Le député Louis Boyard, LFI, avait tweeté après le match : « L’élection des 89 députés RN a libéré la violence d’extrême droite. Ils organisent des battues racistes dans nos rues, attaquent nos évènements. La politique, les mots de #Darmanin, qui appuie leurs idées et les laisse agir, encouragent ces violences.Tout cela est inquiétant. »
Ce après quoi, Marine Le Pen avait annoncé porter plainte contre le député LFI, dénonçant une « diffamation odieuse ».
Sans préciser s’il s’agit des groupuscules dits d’extrême-droite ou d’extrême-gauche…
Sans préciser s’il s’agit des groupuscules dits d’extrême-droite ou d’extrême-gauche, les deux députés noient un peu le poisson. Ce qui n’est pas passé inaperçu et leur vaudra une tribune, signée Thomas Legrand dans Libé, intitulée « Non Marine Le Pen, les extrêmes de droite et de gauche ne se rejoignent pas ».
Thomas Legrand amorce ainsi son billet, en date du mercredi 21 décembre : « Cette missive est envoyée par la patronne du RN bien après les rassemblements de militants identitaires à l’issue de la demi-finale France-Maroc. Voilà qui ressemble à une tartufferie de plus, de la part d’un parti lui-même extrémiste. »
Pour rappel, 40 personnes, identifiées comme appartenant à la mouvance d’extrême droite, avaient été arrêtées aux abords des Champs-Élysées à Paris, le soir du match. D’autres incidents liés à des groupes d’extrême droite ont éclaté sur le territoire, ce même soir.
Le ministre Darmanin avait demandé à ce qu’une attention spéciale soit portée aux réseaux d’ultradroite, à la suite de ce match.
Tiens le GUD ne servait il pas d’officine privée de sécurité au FN ?
Cela fait plus de 40 ans que l’on entend qu’il faut éduquer les parents pour qu’ils encadrent leurs enfants, mais la majorité prennent les allocations et autres aides de l’Etat sans jamais rien faire.
Pour les enfants des familles aisées le problème est au même niveau, laissez faire, rentrer dans le rang pour ne pas choquer. Mme Lepen n’a pas tord mais face à ce monde de dépravés ou des footballeurs sont adulés alors qu’ils insultent leurs adversaires il y a un sacré boulot.
Peut-être que si dans notre pays les gens étaient mieux éduqués (et si les parents de mineurs créant des problèmes étaient responsabilisés, et si les incivilités étaient réprimées dès l’école) il y aurait moins de problèmes « après ».
Mme Le Pen ferait mieux d’agir pour que les choses ne descendent pas encore plus bas dans ce domaine au lieu de se livrer à ce qui peut être compris comme une collusion avec le pouvoir en place, lequel n’a pas l’assentiment du plus grand nombre des citoyens.
Votre post : « avec le pouvoir en place, lequel n’a pas l’assentiment du plus grand nombre des citoyens. »
Vous avez entièrement raison… sauf qu’une majorité de personnes a eu le courage de se déplacer pour voter. Et de ce scrutin un candidat est sorti vainqueur. Donc les abstentionnistes qui critiquent ce gouvernement doivent s’en prendre à eux-mêmes.