Olivier Véran, porte-parole du gouvernement ©Alamy Images
Et, comme il se doit, le débat sur la continuité des services publics a été relancé. Cette fois-ci, c’est le Président de la République, fraîchement rentré du Qatar, qui a lancé une réunion avec ses ministres. En effet, l’année 2022 n’arrête pas d’enchaîner les catastrophes et, manifestement, ce sera le cas jusqu’au dernier jour. La grève des contrôleurs de la SNCF est ressenti comme une punition par une très grande majorité de français. Pour beaucoup, après être privés d’un Noël en famille, la question se pose de savoir s’ils pourront fêter le Nouvel An avec leurs proches?
Un combat où les grévistes ont toutes les armes
Macron a décidé de mettre Véran en première ligne dans ce nouveau conflit avec les syndicats de la SNCF. Jeudi 22 décembre, il a demandé aux agents de la SNCF «qui ont annoncé vouloir faire grève» ce week-end d’y «renoncer et d’entendre la demande légitime des Français de pouvoir retrouver leur famille dans de bonnes conditions». Il a ajouté à la sortie du conseil des ministres que «l’ensemble du gouvernement est totalement mobilisé». Il a en effet rappeler «que des hausses de salaire conséquentes ont déjà été annoncées».
De plus, il est a noter qu’un nouveau concept de grève a été créé. Après les grèves préventives, il s’agit des grèves multi-individuelle. Véran a alors expliqué que «face à une situation qui est nouvelle, il nous faut avoir des modalités de réflexions qui sont nouvelles, car nous faisons face à quelque chose qui n’existait pas dans notre pays». Il a décrit le mouvement comme «une grève multi-individuelle couverte par un préavis déposé par des centrales qui, elles-mêmes, n’appellent pas à la grève».
Enfin, le porte-parole du gouvernement a conclu en expliquant que «le Président de la République a dit fallait tenir compte pour l’avenir de l’impact de ce nouveau type de mouvement social et a demandé à la Première ministre et aux ministres de réfléchir à un cadre pour assurer la continuité des services publics en toute circonstances» sans donner plus de détails sur les mesures à venir.
