Une enquête a été ouverte pour féminicide suivi d’un suicide par pendaison.
Un homme aurait tué son épouse avant de se pendre.
Le couple ne répondait pas aux appels de ses proches
Des proches du couple, inquiets de ne pas avoir de leurs nouvelles le lendemain de Noël ont alerté la police d’Alençon dans l’Orne vers 10h20.
La police a alors pénétré le pavillon familial situé à Valfrembert, à 5 kilomètres d’Alençon.
« Après avoir procédé au bris d’une fenêtre pour pénétrer à l’intérieur du domicile, les services de secours découvraient le corps d’une femme portant de nombreuses plaies sur le haut du corps », a indiqué la procureure de la République d’Alençon Laetitia Mirande dans un communiqué.
Et d’ajouter : « La poursuite des recherches entraînait la découverte dans un garage fermé jouxtant l’habitation du corps sans vie d’un homme pendu à une poutre ».
Le couple était cours de séparation
La police technique et scientifique est arrivée sur les lieux en début d’après-midi, pour élucider les circonstances du drame.
Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait d’un féminicide suivi d’un suicide par pendaison.
Le couple était cours de séparation : la femme décédée, âgée de 65 ans, devait « quitter prochainement le domicile ».
« Aucune requête en divorce » n’avait encore été déposée.
L’homme, âgé de 66 ans, « avait pu évoquer auprès de son entourage professionnel son mal-être lié à la séparation notamment ».
Le couple était inconnu des services de police et de gendarmerie.
Au 25 décembre, plus d’une centaine de féminicides se sont produits en France en 2022.