Une fausse maison de retraite a été découverte par les forces de l’ordre, en octobre dernier, à Dordives, dans le Loiret, selon FranceInfo. Des cordelettes qui auraient servi à attacher les résidents ont été retrouvées et plusieurs personnes âgées ont été retrouvées en hypothermie et sous-alimentées.
Dépendance mentale et corporelle
Cet établissement, une colocation pour personnes âgées, a déjà été signalé en 2018, auprès du maire de la commune, Jean Berthaud. Un arrêt préfectoral de 2019 avait exigé la fermeture du lieu, à cause de santé des pensionnaires, qui étaient « dans un état de dépendance mentale et/ou corporelle », d’après FranceInfo.
Mais le lieu était toujours ouvert en 2022. Il proposait des offres de logement sur Airbnb, ce qui a entraîné un nouveau signalement et l’intervention de la police.
Une enquête pour travail dissimulé a été ouverte
L’Ephad n’avait « pas de numéro d’Urssaf, et il manquait un certain nombre de dossiers. Ça nous a mis la puce à l’oreille », d’après le maire, auprès de TF1. Les résidents de l’Ehpad étaient « enfermés le soir » par la propriétaire de l’établissement, confie quant à elle une assistante sociale du secteur.
Elle nie les faits, mais publie aussi une pétition en ligne, pour s’opposer à la fermeture de son Ephad. Elle affirme qu’elle louait des « chambres aux personnes âgées (…) avec tous les soins dont elles nécessitent, mais également et surtout avec les visites de leurs proches pour qui c’est beaucoup plus convivial de venir les voir chez moi plutôt qu’en Ehpad ». Une enquête pour travail dissimulé, abus de faiblesse, exercice illégal des professions d’infirmier ou de médecin, et faux et usage de faux, a été ouverte par le parquet de Montargis.
2019 – 2022 soit 3 ans pendant lesquels la responsable ( je devrais dire l’irresponsable) a pu continuer son activité illégale. Trois ans pendant lesquels ni le Préfet et ses services, ni le Conseil Départemental et ses services et ni le Maire, le conseil municipal et les services municipaux n’ont bougé !!! A croire que toutes ces personnes ont été frappées de cécité en même temps.
Le maire et l’adjoint chargé des affaires sociales sont fautifs de ne pas avoir fait remonter l’information aux services compétents (Département et préfecture) mais peut être n’ont ils rien fait sciemment parce que le fonctionnement illégal de ce lieu participait à l’activité économique de la commune. Si c’est le cas, il s’agit là d’une véritable faute pour laquelle la justice devrait être saisie.