Durant cette interview, l’auteur des «Particules élémentaires»présentait les musulmans comme une menace pour la sécurité des Français non musulmans. Le recteur de la Mosquée de Paris a dénoncé des propos «violents» et «extrêmement graves» et annoncé, jeudi 29 décembre, son intention de porter plainte. Selon Basile Ader, l’avocat de la Mosquée de Paris, la plainte sera déposée lundi prochain.
À l’origine, un entretien avec Michel Onfray
Le revue Front populaire, créée en mars 2020, se veut souverainiste. C’est donc plus un journal d’opinions que de nouvelles. Ici, le fruit de la colère de Chems-Eddine Hafiz est une interview donnée fin novembre sous forme de conversation entre Onfray et Houellebecq. Dans celle-ci, il avait dit notamment que «le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent». Il avait prédit également des futurs «Bataclan à l’envers» à l’égard des musulmans, en référence aux attentats djihadistes du 13 novembre 2015. L’attaque raciste contre les kurdes vendredi 23 décembre semble lui donner raison.
Toutefois, le recteur de la Grande Mosquée y a vu une marque islamophobe très forte. Sur l’antenne de BFMTV, il dira que «jeter comme ça l’anathème sur l’ensemble d’une composante de la population française, l’excluant totalement, c’est extrêmement grave». Il dénonce le fait d’opposer «Français de souche» et «musulmans». Chems-Eddine Hafiz ajoute: «j’aurais souhaité que des hommes de ce niveau-là, que ce soit Michel Onfray ou Michel Houellebecq, qu’ils s’élèvent contre [les] terroristes. Mais qu’ils amalgament le terrorisme à l’islam, je trouve ça inacceptable». Il souhaite «montrer que les musulmans sont des citoyens à part entière et (que) lorsqu’ils sont touchés dans leurs droits, ils réagissent».
«Une provocation à la haine contre les musulmans»
Le recteur de la Grande Mosquée de Paris a indiqué qu’il ne visait pas spécialement Michel Houellebecq en tant qu’écrivain car il «est protégé par la liberté d’expression» mais bien le citoyen qui s’exprime dans une revue. Dans son communiqué, l’imam Hafiz indique qu’il va déposer une plainte pour des propos qu’il estime être «une provocation à la haine contre les musulmans». L’écrivain, habitué aux polémiques, avait déjà été poursuivi, mais relaxé en première instance comme en appel, lors d’un procès pour incitation à la haine après avoir déclaré en 2001. Il avait alors déclaré: «la religion la plus con, c’est quand même l’islam.».
moi , je dépose plainte contre les gouvernement successifs de la France , pour ne pas faire respecter la laicité ! et donc le fait que les religions , toutes les religions en france ont uin seul devoir , celui de bien fermer leur bouche. les croyance oui a une seule condition , qu’elle se fasse dans leur maisons en privé !
rasons tous les monument religieux de toutes les religions et sectes qui ne sont que des temples de l’asservissement de la pensée humaine ! les gourous = dehors