Un professeur d’histoire-géographie d’un lycée de Creil, dans l’Oise, est accusé d’avoir violé une lycéenne en 2002, âgée de 16 ans au moment des faits. Elle dépose plainte jeudi 22 décembre. L’homme a déjà été mis en examen en 2021 pour « atteinte sexuelle », « corruption de mineurs aggravée » et « harcèlement sexuel ».
Blagueur, séducteur et familier
La plaignante est aujourd’hui âgée de 36 ans. Elle explique que c’est après avoir découvert dans la presse, l’an dernier, que l’homme était accusé d’autres agressions, qu’elle a décidé de porter plainte. « À partir de ce moment-là, j’ai voulu savoir s’il s’agissait du même professeur, confie-t-elle aujourd’hui. Une des raisons qui me pousse à témoigner est que je refuse de léguer à mes filles mon passé en héritage », dit-elle au Parisien. Elle veut rétablir la vérité, après avoir passé vingt ans à se taire.
En 2002, au moment des faits, la jeune femme est une bonne élève. Ce que remarque le professeur, alors âgé de 29 ans. « Blagueur, séducteur et familier avec les élèves, notamment féminines, qu’il raccompagnait parfois à moto chez elles, l’homme vient toujours vêtu d’un costard cravate », raconte-t-elle. « Il roulait des mécaniques » et se ventait auprès des garçons de l’école du corps de sa petite amie. « Il leur disait : « si vous la voyiez, elle est magnifique » ». Drôle d’attitude. La jeune femme est heureuse que le professeur remarque son intelligence. Ils finissent par nouer une relation, discutent de leurs goûts musicaux et de politique. Puis, au fil des semaines, il commence à lui envoyer des messages ambigus.
« Voilà comment je traite mes amies »
La jeune femme, qui a quotidien familial difficile, se confie à l’homme. Un jour, alors qu’elle va mal, il lui propose de venir chez lui et elle accepte. Une fois chez lui, il lui propose un verre qu’elle refuse puis, il commence à se rapprocher d’elle et à lui caresser la cuisse. Elle essaye de s’éloigner, mais il lui demande de « ne pas être nerveuse » et de s’asseoir sur le lit. Elle comprend alors qu’elle ne peut pas s’échapper. Il l’allonge, la déshabille, elle reste immobile et silencieuse, tétanisée, « je reste les jambes serrées », dit-elle. Il lui parle de ses pratiques sexuelles et commente son physique. « Il me retire la culotte et finit par aller jusqu’au bout ». Au moment où elle s’en va, il lui dit « voilà, maintenant, tu sais comment je traite mes amies ».
L’homme est suspendu à titre conservatoire depuis août 2021, précise de son côté l’académie d’Amiens. Une enquête est en cours, d’après le procureur de la République de Senlis, Loïc Abrial. De nouvelles accusations qui viennent s’ajouter à celles de 2021 pour des faits de « corruption de mineurs aggravée », « atteinte sexuelle sur mineurs ayant abusé de l’autorité conférée par ses fonctions », « harcèlement sexuel » et « détention d’images pédopornographiques », commis à l’encontre d’une lycéennes, également scolarisée au sein de cet établissement de Creil entre 2016 et 2021.
mais c’est ça la France!!! Tous ces fumistes de hauts fonctionnaires et tribunaux de mes deux attendent et attendent qu’il y ait récidive et récidive parce que manque de preuves!! Ces filles auraient dû dire « attendez, je vais appeler un copain, attendez je prends la photo »!!!!
Mais arrêtez de baver sur nos institutions ! Allez-donc voir ailleurs puisque pour vous la France n’est qu’un petit pays insignifiant ! Je suis certain que vous ignorez le fonctionnement des institutions judiciaires. Bien sûr que des problèmes de fonctionnement ralentissent leurs actions mais c’est ainsi sous n’importe quel régime politique.