Un parcours politique lié à ses origines Pieds-noirs
Né le 2 avril 1943 à Oran en Algérie, il arrive à Marseille en 1962, après les accords d’Évian et travaille sur le port à la bourse des primeurs. Il est régulièrement présent aux événements organisés par les associations et les cercles défendant l’Algérie française dans les Bouches-du-Rhône. En 2019, il pose ainsi devant la stèle du cimetière de Marignane, qui rend hommage aux «civils et militaires qui ont combattu pour que l’Algérie reste française».
Vendredi 30 décembre, celui qui est, à 79 ans, le doyen du Palais Bourbon a exprimé sur Twitter son «immense plaisir» après cette nomination validée par le bureau de l’Assemblée. «Le symbole de mon intérêt particulier pour les relations Franco-algériennes », s’est-il félicité. Fier de ses origines Pieds-noirs, il n’hésite pas à lier son parcours politique à son histoire personnelle. On se rappelle qu’il avait mentionné celle-ci lors de son discours inaugurant la 16e législature durant lequel il avait exprimé sa nostalgie de l’Algérie Française.
La gauche ne comprend pas cette nomination
Le député sudiste a pourtant fait évoluer sa pensée. Il avait déclaré que «peut-être que maintenant il faudra revoir l’histoire, mais je ne pense pas. Franchement, je ne suis pas là pour juger si l’OAS a commis des crimes. Je ne sais même pas ce qu’était l’OAS, ou presque pas». Bien entendu, c’est Mathilde Panot qui a réagi la première en tweetant: «Un nostalgique de l’Algérie française et un défenseur de l’OAS. Cette nomination est une honte et une insulte».
C’est vite oublier la composition de ce groupe d’amitié. José Gonzalez n’est pas le seul à occuper cette fonction. Ce groupe est présidé par la députée Renaissance de Côte d’Or Fadila Khattabi et ne compte pas moins de neuf vice-présidents, parmi lesquels on retrouve notamment le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj.