Les LR en position de force
Il n’avait jamais caché qu’il était pour une réforme des retraites en profondeur. Dans l’interview au JDD, il expliquera que «la situation budgétaire, démographique et économique impose cette réforme» et «je souhaite donc pouvoir voter une réforme juste qui sauve notre système de retraite par répartition». Il a ajouté que «politiquement, la droite de gouvernement a toujours soutenu la nécessité d’une réforme des retraites qui conduit à travailler un peu plus», et, ainsi, la voter relève «d’une question de cohérence et de responsabilité».
Toutefois, il souhaite que le texte présenté soit un projet de cohésion. Il ne souhaite pas donner un blanc-seing à Emmanuel Macron. Pour le chef des LR, «pour rattraper (le) temps perdu », le chef de l’État «propose en pleine crise économique et sociale une réforme qui apparaît, aux yeux des Français, comme beaucoup trop sévère». Par conséquent, Ciotti a demandé à Élisabeth Borne «d’atténuer la brutalité de la réforme». Ciotti souhaite ainsi une réforme sur deux quinquennats, avec un relèvement de l’âge légal de départ à 63 ans en 2027 puis 64 ans en 2032.
Le gouvernement se frotte les mains de ce soutien de dernière minute
Gabriel Attal, ministre délégué aux Compte publics, a salué le premier, sur France 3, dimanche 8 janvier «la responsabilité» d’Éric Ciotti. Il dira: «je salue la responsabilité de toutes celles et de tous ceux qui d’abord sont prêts à chercher une solution pour permettre à notre système de retraites de perdurer». Il a ajouté «Et ensuite, je salue la responsabilité de celles et ceux qui sont cohérents avec les engagements qu’ils ont pris devant les Français». Il a souligné que les Républicains, «durant la campagne présidentielle, ont dit qu’il fallait une réforme des retraites avec un recul de l’âge légal».
traitre un jour, traitre toujours. Les LR confondent « prendre leur résponsabilité » et porter la responsabilité de complicité avec les fossoyeurs de la France.