La fin des régimes spéciaux
Le gouvernement a indiqué que la réforme «actera l’extinction des principaux régimes spéciaux». Il précise que «les nouveaux embauchés à la RATP, dans la branche industries électriques et gazières et à la Banque de France » seront notamment affiliés au régime général pour la retraite.
Le report de l’âge de la retraite à 64 ans
Selon le dossier de presse du gouvernement, l’âge légal sera progressivement relevé au rythme de trois mois par an à partir du 1er septembre prochain. Il sera donc fixé à 63 ans et 3 mois en 2027 à la fin du quinquennat, puis atteindra la cible de 64 ans en 2030.
L’allongement des cotisations
Le texte, en l’état, prévoit d’accélérer l’allongement de durée de cotisations, avançant à 2027 l’exigence de 43 années de cotisations pour une pension à taux plein, au lieu de 2035.
L’exécutif indique que «pour bénéficier de sa retraite à taux plein, il faudra, dès 2027, avoir travaillé 43 ans, durée de cotisation votée dans le cadre de la loi Touraine de 2014», qui avait fixé l’échéance à 2035.
Une revalorisation des pensions pour ceux qui sont déjà à la retraite et les futurs retraités
Dès le 1er septembre 2023, le texte prévoit une augmentation du minimum de la pension de retraite de 100 euros par mois. Par conséquent, un salarié ayant travaillé au SMIC toute sa vie aura désormais une pension de retraite de 1 200 euros par mois. «Près d’un quart des personnes, parmi les travailleurs les plus modestes, bénéficieront d’une hausse de leur pension au moment de leur départ en retraite».
Une attention portée aux carrières longues
Le gouvernement a ainsi précisé que «le dispositif de carrières longues sera adapté pour qu’aucune personne ayant commencé à travailler tôt ne soit obligée de travailler plus de 44 ans».
Pourquoi ne pas simplifier :
…au prorata du temps cotisé point final. Chacun part en retraite quand il veut ou reprend le travail quand il veut.
A étudier.