Comme souvent, l’individu est connu des services de police
L’homme, âgé de 31 ans, était inconnu des renseignements pour radicalisation mais il était inscrit au fichier de Traitement d’antécédents judiciaires (TAJ) notamment pour deux affaires d’usage illicite de stupéfiants en Seine-Saint-Denis les 16 février et 25 novembre 2021. D’origine kosovare, il est en situation régulière en France. Une source proche du dossier dira qu’il chantait « Allah Akbar» dans la voiture de police et, au commissariat, il répétait: «vous irez tous en enfer, à cause de ce que vous faites en Palestine».
Si le parquet de Paris a ouvert une enquête pour tentative d’homicide, Il n’a pas écarté la possibilité d’un acte terroriste. Néanmoins, les motivations de l’assaillant restent encore floues. Toujours selon la même source, il aurait regretté l’agression envers la mère de famille mais pas envers le policier, à qui les médecins ont prescrit 45 jours d’ITT. Cependant, la jeune femme a été conduite à l’hôpital en état de choc. Le policier, blessé à la main et à l’épaule lors de l’interpellation du suspect, a aussi été conduit aux urgences. Dans un communiqué, Darmanin a salué «policier courageux qui, en dehors de son service, a interpellé un individu très menaçant. Grâce à son intervention, aucune victime n’est à déplorer ».
La difficulté d’identifier tous les potentiels terroristes
C’est ce que les spécialistes de la question avaient appelé l’uberisation du terrorisme. C’est à dire que, depuis une dizaine d’années, nous sommes passés d’attaques d’ampleur avec armes et explosifs, pour ne pas parler du 11 septembre, à des attaques au couteau sans cible particulière. Les assaillants, connus ou non des service de police, visent des personnes au hasard dans une foule; le but est de tuer au nom de leur radicalisme.
Ce n’est pas de sa faute , il ne savait pas parler français.