Un agent de maintenance à Saint-Priest (Rhône), a découvert des restes humains, mardi 17 janvier, au soir, dans des canalisations. Il y trouve d’abord des vêtements, avant de tomber sur des morceaux de corps humain découpés. Un suspect est en garde à vue, alors qu’une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet de Lyon.
Des mains et des bouts de chair
Mardi 17 janvier, Servimo, entreprise de plomberie, intervient pour une canalisation bouchée, à Saint-Priest. En pleine intervention, après avoir scié la canalisation, l’agent présent sur les lieux découvre des restes humains, dans le tuyau. D’après les premières constatations, des mains et des bouts de chair s’y trouvaient. « L’alerte a été donnée par l’entreprise en charge de déboucher ces canalisations à la demande du propriétaire de l’immeuble » relate le parquet de Lyon, auprès du Parisien.
La police se rend sur place, afin de faire des relevés et les premières constatations. Ils retrouvent une scie électrique dans une poubelle, de l’entrée de l’immeuble. Le parquet de Lyon ouvre tout de suite une enquête du chef d’homicide volontaire et les investigations sont menées par la police judiciaire (DZPJ) Sud-Est.
Un meurtre « gratuit »
Dès le mercredi 18 janvier au matin, un suspect est placé en garde à vue. Ce serait un ami de la victime. Si une confirmation de son identification formelle par l’ADN ou les empreintes génétiques est attendue, il semble que la victime soit âgée de 17 ans et ait été portée disparue et déclarée fugue depuis plusieurs jours. Selon les premiers éléments, la piste d’un meurtre « gratuit » et sans mobile, lié à la criminalité organisée, est privilégiée.
Des cris ont été entendus dimanche dernier dans un appartement de l’immeuble, d’après une habitante de l’immeuble. Mais impossible de savoir pour le moment si cet événement est lié au meurtre. Aucun lien n’a non plus été relié une autre affaire en cours. Par ailleurs, une expertise psychiatrique du suspect sera menée.
Je ne serais pas surpris que ce crime soit lié au trafic de drogue et certainement pas sans mobile comme dit dans l’article.
J’aimerais connaître la suite de l’enquête !
Cette phrase « un crime gratuit et sans mobile, lié à la criminalité organisée », me semble être une oxymore. Que l’on m’explique comment un crime peut-il être gratuit et en même temps lié à la criminalité organisée, puisque celle-ci n’agit justement jamais gratuitement?