Dans un communiqué du lundi 23 janvier, elle indique que plus de la moitié des influenceurs « ciblés » depuis 2021 par la Répression des fraudes n’ont pas respecté la réglementation sur la publicité, les droits des consommateurs et plusieurs procédures ont été ouvertes à leur encontre.
Les réseaux sociaux sous surveillance
La DGCCRF ne se contente pas de «cibler» les influenceurs mais elle vise aussi leurs agences. Ceux qui l’intéresse tout particulièrement sont dans la «promotion de cosmétiques, de compléments alimentaires, de programmes « minceur » ou encore dans les services de trading et de paris en ligne». La direction rattachée au ministère de l’Économie et des Finances a indiqué dans son communiqué que «la totalité des influenceurs en anomalie ne respectaient pas les règles relatives à la transparence du caractère commercial de leurs publications».
La DGCCRF leur reproche clairement d’avoir «trompé les consommateurs sur les propriétés des produits vendus» ou d’avoir «promu des produits ou services risqués dans le domaine des paris sportifs». Elle ajoute que «dans les cas les plus graves, certains influenceurs ont réalisé des opérations de promotions non autorisées, comme celle de l’utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) pour récupérer des espèces ou des cadeaux (…) ou celle d’injections à visée esthétique par des esthéticiens et des non professionnels de santé».
Diverses manœuvres frauduleuses caractérisées
Les affaires ont commencé à devenir public avec le conflit opposant Magali Berdah, patronne de l’agence d’influenceurs Shauna Events avec le rappeur Booba et qui avait mis en lumière les dérives de la promotion de produits sur les réseaux sociaux et les risques, notamment, pour les plus jeunes. Souhaitant mieux encadrer les pratiques des influenceurs, le ministère de l’Économie a initié en décembre une série de réunions avec une cinquantaine d’acteurs du secteur et, dans le même temps, a lancé une consultation publique ouverte jusqu’au 31 janvier.
Influenceur(se): ah bon, on appelle çà un métier? Des midinettes qui baragouinent AU CHAUD, en débardeur quand on doit se serrer la ceinture pour faire des économies d’énergie??