Yaël Braun-Pivet, Présidente de l'Assemblée nationale ©Wikimedia Commons
Un discours sur l’avortement qui n’avait pas sa place lors de cet événement
On ne sait pas très bien comment ont été choisi les députés qui ont pu s’exprimer lors de cette séance extraordinaire. C’est donc, étonnamment, que le député AFD du Bundestag a choisi de s’exprimer sur le droit à l’avortement dans une diatribe chère à son électorat. Il dira: «Vous demandez l’accès libre à l’avortement. Chaque année, on va créer une grande ville de bébés qui n’auront pas eu le droit à la vie. Et puis ensuite, vous demandez une Europe unie Madame la présidente!».
Plus dérangeant encore, Norbert Kleinwächter a directement interpellé la Présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet. Moment incompréhensible et très gênant pour le contingent allemand surtout dans cette symbolique où des élus allemands viennent tout à tour au pupitre de l’Hémicycle. Il aura fallu l’intervention de la députée écologiste Katharina Dröge pour s’excuser au nom de ses confrères «du fait qu’un extrémiste de droite allemand ait pris la parole ici dans cet hémicycle».
Un thème récurant pour l’extrême-droite allemande
Il est à noter que Norbert Kleinwächter ne s’était pas arrêter là. Il avait poursuivit, dans un discours décousu, expliquant, toujours en s’adressant à Yaël Braun-Pivet, que «vous courrez après des idéologies de remplacement comme le changement climatique », a-t-il estimé. Il finira en évoquant l’expérience des «migrations massives». Manifestement, le député allemand a confondu l’Assemblée nationale avec une tribune d’un congrès de l’AFD dans l’est de l’Allemagne.
