Un acte criminelle
Une source policière a indiqué que «vers 03H00 du matin, une cage contenant les câblages électriques des panneaux de circulation de la SNCF a été ouverte et le feu mis dedans. Un agent SNCF a appelé la police vers 4h30». Le ministre des Transports, Clément Beaune, a déclaré sur France Info que «c’est un acte de malveillance qui est à l’origine de cette panne. Je regrette l’impact pour beaucoup de gens qui prennent les transports ce matin». Avant d’ajouter que «malheureusement on a régulièrement des actes de malveillance sur les câbles, sur les voies pour prendre un peu de matériel qui a un peu de valeur, il faut donc que ces actes soient évidemment sévèrement sanctionnés parce qu’on voit les impacts qu’ils ont sur la vie quotidienne».
En effet, un communiqué de la SNCF avait fait état plus tôt dans la matinée d’un «acte de malveillance» dans un poste d’aiguillage et d’un «incendie volontaire sur des câbles électriques», qui a provoqué l’interruption totale tôt mardi matin, au départ et à l’arrivée, du trafic des TGV et des TER, ainsi que de la ligne P du Transilien. Le parquet de Meaux a annoncé l’ouverture d’une enquête pour dégradation volontaire et mise en danger de la vie d’autrui.
Des milliers d’usagers pénalisés
Beaucoup ont pris leur mal en patience dû aux affichages en gares qui annonçaient des trains en retard quand d’autres étaient supprimés. Ainsi, sur les panneaux d’affichage des départs de la gare de l’Est, qui figurent en temps réel sur son site internet, les TGV et TER en partance pour Nancy, Colmar, Francfort, Epernay ou encore Reims sont indiqués comme «retardé» ou «supprimé». Pour ceux dont le départ était prévu après 10H, certains étaient restés encore inscrits en vert avec la mention «à l’heure», d’autres avaient déjà été annoncés comme «supprimés». Finalement, il n’y aura eu aucun trafic lors du 24 janvier.