Stéphane Schubhan, accusé d’avoir tenté de brûler vive sa femme, mère de ses cinq enfants, comparait devant la cour d’assises de la Sarthe, au Mans, du 20 au 27 janvier 2023. , Fabienne G., sa maîtresse, Louis L., le fils de cette dernière, et Florian N., le petit ami de la fille de Fabienne, comparaissent à ses côtés pour avoir participé aux faits.
Elle vit constamment sous morphine
« Une histoire de trahison », résume Me Pascal Rouiller, l’avocat de la victime, Aurélie Mignot, relate Le Figaro. Vers trois heures du matin, le 28 avril 2019, à La Flèche, la maison dans laquelle se trouve Aurélie et leurs deux enfants, James, 8 ans, et Quentin, 16 ans, prend feu. Elle est réveillée par un « bruit d’explosion ». Son visage est en feu. Son mari, Stéphane Schubhan, lui jette une couette dessus, pour maitriser les flammes.
Aurélie est brûlée sur 55% de sa surface corporelle, mais les enfants sont par chance sains et saufs. Elle est transportée en urgence au CHU de Nantes et son pronostic vital est engagé. « Aujourd’hui, elle vit constamment sous morphine. Lorsqu’elle ne prend pas sa dose, elle sent instantanément l’odeur du feu, qu’elle ne supporte plus », revient son avocat.
La maitresse recrute son fils
On croit d’abord à un accident, mais la police technique s’aperçoit rapidement l’incendie est volontaire, quand ils retrouvent des « produits accélérant ». Ils apprennent aussi que le couple vit dans une relation libertine, mais aussi que Stéphane Schubhan trompait ouvertement sa femme, qui souhaitait le quitter. Le soir de l’incendie, il va chez sa maitresse et passe la soirée avec elle et son fils, avant de rentrer chez lui.
Stéphane Schubhan a été médiatisé en 2016, après avoir été victime d’un essai clinique, du laboratoire Biotrial à Rennes. Il a été hospitalisé dans un état qualifié de « sévère », dont il a gardé des séquelles. Il attendait depuis une indemnisation à hauteur de 25.000 euros et c’est par crainte que sa femme nbe lui en réclame une partie, qu’il décide de la tuer. C’est sa maîtresse qui aurait recruté son fils Louis L., 29 ans et le petit ami de sa fille, Florian N., 24 ans, contre 500 euros à chacun pour leur rendre ce « service ». Elle aurait aussi donné ses conseils sur le déroulé des faits et hébergé les deux auteurs présumés après les faits.
Le verdict sera connu le vendredi 27 janvier.