Les Républicains comme seul allié potentiel
Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a encore une fois tendu la main aux Républicains espérant leur soutien crucial pour l’adoption au parlement de son projet de loi immigration. Samedi 28 janvier, Il s’est dit pr t à discuter de «quotas pour limiter les régularisations». Dans un long entretien au Parisien, il a expliqué: «Je sais qu’il y a aussi des critiques sur le volet travail du texte. Parlons-en! Chez les LR, certains défendent l’idée d’instaurer des quotas pour limiter les régularisations. Discutons-en. Nous sommes ouverts à toutes les discussions dans le cadre du débat parlementaire».
Le texte de loi portant sur l’immigration défendu par Gérald Darmanin qui doit être présenté le 1er février en conseil des ministres, arrive dans un contexte social plus que tendu car nous sommes en pleine mobilisation contre les retraites. Les députés sont chauffés à blanc et ils savent qu’ils peuvent marquer ce gouvernement jusqu’à la fin du quinquennat. Ils feront tout pour capitaliser sur cette impopularité et, s’ils peuvent en rajouter, ils ne se priveront pas de le faire. Par conséquent, le ministre devrait se heurter, selon toute probabilité, à l’intransigeance des LR présidés désormais par le député Eric Ciotti qui incarne la ligne droitière du parti.
Entre la droite dure et la gauche souple, une difficile équation
Justement, partisan d’une ligne dure sur un sujet toujours très sensible au sein de l’hémicycle, Ciotti fustige le texte gouvernemental en brandissant notamment le spectre de régularisations massives sur l’une des dispositions-phares du texte: les titres de séjour pour les métiers en tension. Ce dispositif avait fait réagir la droite et le RN dès son introduction dans le projet de loi. Pour le ministre de l’Intérieur, «cette crainte est infondée». Il a expliqué que «pour bénéficier de ce titre, il faut trois ans de vie sur le territoire national. Cela ne concerne que les métiers en tension. Il a une validité de seulement un an, qui n’ouvre pas de droit au regroupement familial».
Il n’est pas sûr que la justification donné par Darmanin apaise les tensions dans les partis de droite comme ceux de gauche. «Si Eric Ciotti et Bruno Retailleau veulent modifier ce que nous proposons pour être absolument sûrs qu’il n’y a pas de régularisation massive, on en discutera évidemment», a-t-il précisé. Mais, quand on l’interroge sur les états d’âme de l’aile gauche de la majorité présidentielle, qui sont les plus nombreux, en cas de concessions trop importantes aux Républicains, Darmanin répondra sur le ton de la plaisanterie: «je suis l’aile gauche» en affirmant incarner une positionnement «plus social que libéral».
beaucoup de discours pour aucune efficacité pour limiter l’invasion de la France et renvoyer les gens des pays qui préfèrent la Russie et Daech a la France. a se demander si ce gouvernement n’est pas leur complice.