Portée disparue depuis le 25 janvier, Sihem Belouahmia, jeune fille de 18 ans, a été retrouvée morte, dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 février. Deux personnes de son entourage proches ont été placées en garde à vue. L’un d’eux, l’ancien conjoint de la cousine de la victime, a avoué le meurtre, jeudi 2 février.
Une relation amoureuse avec la victime qui n’a probablement pas existé
Le 25 janvier, Sihem ne donne plus de signe de vie, après avoir été chez sa grand-mère dans la soirée, à La Grande-Combe, dans le Gard. Un appel à témoin est lancé sur la page Facebook de la gendarmerie du Gard. Le parquet d’Alès ouvre d’abord une enquête pour disparition inquiétante. Mais rapidement, à cause de certaines auditions, l’enquête est requalifiée pour enlèvement et séquestration. Puis, le 31 janvier, un homme est placé en garde à vue.
Ce dernier, âgé de 39 ans, est déjà connu par la justice pour des « vols aggravés ». Il s’agit de l’ancien mari d’une cousine de la victime. Il explique qu’il a une relation amoureuse secrète avec la victime, depuis plusieurs semaines. Il raconte qu’ils s’étaient tous deux donnés rendez-vous le soir de sa disparition. Mais ils se seraient disputés concernant leur couple. Mais comme « personne n’avait connaissance de cette « hypothétique relation, il est tout à fait probable qu’elle n’ait jamais existé », d’après Me Mourad Battikh, l’avocat de la famille Belouahmia. Sihem « gardait les enfants de sa cousine » et du suspect, selon lui, auprès de BFMTV.
Bien connu des services de justice
Aux gendarmes, le suspect raconte que Sihem lui mettait la pression pour que leur relation éclate au grand jour. C’est là, qu’il avoue l’avoir étouffé, dans un élan, sans avoir calculé son geste. « Les investigations permettront de confirmer scientifiquement l’identité de la victime ainsi que les circonstances de son décès et de les confronter aux déclarations du mis en examen se poursuivent sous la direction du magistrat instructeur », d’après la procureure de la République de Nîmes.
« J’ai assisté un homme qui a décidé d’affronter sa lourde responsabilité dans la disparition de Sihem et de faire cesser un suspense insoutenable pour ses proches en guidant les enquêteurs. Il sait que sa faute n’est pas pardonnable, mais son silence n’aurait fait que l’aggraver », défend Me Jean-Marc Darrigade, l’avocat de l’accusé. Plusieurs témoins affirment que les jours suivant la disparition, l’homme était particulièrement serein. Il clamait même « ne vous inquiétez pas, on va la retrouver ».
Mis en examen et placé en détention provisoire, il devait comparaître mercredi 1 février, pour une autre affaire, de vol à main armé, un home jacking. Mais, à cause de ces nouvelles charges, l’audience a été renvoyée à une date ultérieure. Il a d’ailleurs déjà été condamné plusieurs fois : cinq fois pour atteinte aux biens et huit fois pour des faits en lien avec la conduite d’un véhicule. Il avait aussi purgé une condamnation à 12 ans de réclusion prononcée par les assises du Gard pour vol avec arme.
qu est ce que les fautes d orthographe ont a voir la dedans ???
effectivement ! avec 4 fautes sur votre courte phrase, il y a de quoi s’offusquer lorsqu’une personne pointe du doigt la médiocrité dont vous faites vous même preuve ! Pauvre « france » et c’est bien à cause de la médiocrité qu’on en est là aujourd’hui !
Pourquoi était il toujours en liberté vu toutes les condamnations dont il fait l’objet ? Que la justice prenne ses responsabilités également !