Après la découverte du corps d’une Chinoise dans une valise, le milieu de la prostitution soupçonné

Fin janvier, un corps avait été retrouvé dans une valise, à Anvers, en Belgique. L’identité de la victime a été révélée par le parquet flamand, mercredi 8 février et essaye d’y voir plus clair sur les circonstances du meurtre. Il se pourrait que la femme ait été victime d’un réseau de prostitution. 

Une femme de 50 ans

Le 27 janvier, la police est appelée pour une valise suspecte, abandonnée dans le sous-sol d’un immeuble. Cette dernière y découvre « la partie supérieure d’un corps de femme ». Puis, d’autres parties du cadavre sont récupérées à d’autres endroits, dans ce même sous-sol. Tout de suite, un juge d’instruction est saisi pour « meurtre ». « Le corps est officiellement identifié comme celui d’une femme de 50 ans de nationalité chinoise », détaille le parquet d’Anvers, dans un communiqué. 

Il est « possible que les faits aient un lien avec le milieu de la prostitution chinoise. L’hypothèse est que cette organisation criminelle (de traite des êtres humains) en est à l’origine », ajoute une source proche du dossier. Alors que l’enquête pour meurtre se poursuit, dans le même temps, une trentaine de perquisitions ont lieu, en Belgique et en Espagne. 

20 femmes ont été découvertes

Une trentaine de suspects ont été interrogés. La plupart d’entre eux sont des hommes d’origine chinoise, organisateurs de passes, dans des lieux privés, des hôtels ou des résidences de vacances. Ils donnaient ces rendez-vous sur des sites spécialisés. Neuf de ces suspects ont été incarcérés en Belgique, pour « traite des êtres humains » et « blanchiment d’argent », selon le parquet fédéral.

La justice demande que trois de ces suspects, arrêtés en Espagne et en Suisse, soient extradés. Durant les perquisitions en Belgique, mardi 7 février, plus de 20 femmes ont été découvertes et présumées appartenant à ce réseau. Ce sont les autorités qui les ont prises en charge. L’enquête se poursuit.