Une première sous la Vème République
Créée en novembre 2022 grâce au droit de tirage des députés Républicains, toute commission d’enquête a six mois pour rendre les conclusions de ses travaux. Ces auditions, où les anciens chefs de l’État seront interrogés sur leurs politiques énergétiques, devraient donc être dans les dernières de la commission. Le député LR expliquera: «Nous sommes tenus par les six mois, sinon, nous aurions pu faire encore plusieurs mois d’auditions». Car c’est un vaste sujet: les députés ont déjà réalisé près de 130 heures d’auditions d’après Schellenberger. Député du Haut-Rhin, le sujet lui tient particulièrement à cœur et il n’a pas de mots assez durs pour décrire le profil des ministres reçus jusqu’ici par la représentation nationale.
Un ballet de ministres plus incompétents les uns que les autres
Le président de la commission a carrément dit: «Nous poursuivons la valse des ministres incompétents», alors que sa collègue députée Barbara Pompili, ancienne ministre de l’Écologie, a été auditionnée à son tour mercredi dernier. Il faut rappeler que Schellenberger est un élu de la circonscription de Fessenheim: «On en a fait un ministère stratégique, un ministère d’État, mais pour lequel il faut une figure d’État…». Il s’agit clairement d’une pique visant Dominique Voynet ou encore Ségolène Royal, «le best-of de ces auditions», qui ont été toutes deux ministres chargées de l’Environnement et de l’Énergie (entre 1997 et 2001 pour la première, et entre 2014 et 2017 pour la seconde).
Responsables mais pas coupables
La commission devra rendre ses travaux d’ici au mois d’avril 2023 mais il est difficile de présager les conclusions auxquelles elle pourra aboutir car les «es postures de chacun ne bougent pas d’un millimètre », indique Raphaël Schellenberger. Toutefois, les travaux de la commission auront permis de mettre en lumière «la contradiction évidente du premier quinquennat Macron»: «Quand le cap et le sens sont décorrélés des faits, le message est brouillé», s’agace Schellenberger . Il conclura en disant: «Qu’est-ce qu’on retiendra de Macron, finalement ? Qu’il a fermé Fessenheim…».
tous ces responsables qui ont beaucoup gagner d’argent vont ils payer la note ?