Mardi 21 février, Emmanuel Macron était présent au marché de Rungis, pour rencontrer les « professionnels qui travaillent dès l’aube ». Le président est revenu sur la réforme des retraites qui prévoit un recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans.
« Les gens savent qu’il faut travailler un peu plus longtemps en moyenne »
Comme l’avait fait Nicolas Sarkozy en 2016, déclarant au marché de Rugis, aller à la rencontre de « la France qui se lève tôt », Emmanuel Macron est venu rencontrer les « professionnels qui travaillent dès l’aube.»
Il en a profité pour faire des déclarations au sujet du dossier brulant des retraites, qui secoue le pays par vagues répétées de mobilisations sociales. La prochaine annoncée se déroulera le 7 mars, à l’appel de nombreux syndicats qui souhaitent « bloquer le pays ».
Malgré ces mouvements sociaux et des débats houleux à l’assemblée nationale la semaine dernière, Emmanuel Macron s’est montré inflexible dans ses propos, ainsi il affirmait ce matin : « Dans l’ensemble, les gens savent qu’il faut travailler un peu plus longtemps en moyenne, tous, car sinon on ne pourra pas bien financer nos retraites. ».
« Si c’est un mensonge qui rassure, je préfère la vérité qui fâche »
Emmanuel à également déclaré : « Je ne dis pas que ça nous fait plaisir, ça ne fait plaisir à personne » et « si c’est un mensonge qui rassure, je préfère la vérité qui fâche », et d’ajouter : « On sait tous que, vivant plus âgés, il n’y a pas de miracle : si on veut préserver un système par répartition, il faut qu’on travaille plus longtemps. Je ne dis pas que ça nous fait plaisir, ça ne fait plaisir à personne. »
Ses propos ont suscité de vives réactions des oppositions, comme par exemple celle de Thomas Portes, député LFI-NUPES ou d’Hélène Laporte, député RN :
IL oublie ceux qui ont travaillés plus longtemps (48/54/ voir 70 hebdomadaire) en réévaluant correctement leur retraite et en les ponctionnant plus car ils ont travaillés, cotisés et payés. il doit au travail un certain nombrede bénéficiaires des aides sociales apte au travail qui vivent sur le dos du contribuable.