Le ras-le-bol des excès des députés LFI
Le député des Landes a voulu précisé que «la Nupes est une union à quatre : on doit se respecter, ce qui n’interdit pas les désaccords. Mais nous devons demeurer dans un cadre de régulation commun et tenir les positions quand nous en décidons ensemble. Nous sommes sortis de ce cadre commun et à certains égards de l’Assemblée elle-même». Ainsi, le patron des socialistes à l’Assemblée s’en prend aux «excès» de certains députés LFI rappelant Saintoul qui avait même traiter Olivier Dussopt, ministre du Travail, d’assassin en plein débat à l’Assemblée. Il ajoutera que «l’Assemblée n’est pas un salon de thé. Il y a de la place pour la passion et la colère, mais la limite, ce sont les dérapages, les menaces et les insultes».
Par conséquent, tout comme le souhaite EELV qui est pourtant le plus proche idéologiquement de LFI, Vallaud appelle à prendre le temps de la réflexion sur un nouveau fonctionnement de cette alliance qui contrarie de plus en plus le PS et le PCF. Il dira: «On peut lui donner le nom qu’on veut mais oui, pour la Nupes, il doit y avoir un après. C’est possible et indispensable. Cet après doit être plus collectif et plus respectueux des différences». Le député souhaite ainsi la mise en place d’«une charte de fonctionnement» de l’intergroupe parlementaire «pour améliorer concertation et régulation entre nous».
La Nupes «n’a pas montré son meilleur visage»
On a pu constater qu’il avait bien deux groupes à gauche à l’Assemblée pourtant au sein de la même formation. D’un côté, on trouvait le PS, le PCF et les écologistes, de l’autre, les députés LFI qui ont écrasé par leurs interventions toute intervention de leurs collègues. En effet, si les premiers voulaient accélérer les débats pour arriver à la discussion sur l’article de la loi portant sur le report de l’âge de la retraite à 64 ans, les insoumis ont maintenu des milliers d’amendements et n’ont permis aucun débats.