Il faut rappeler que, lors du premier quinquennat, près de 90% des députés En Marche, devenu Renaissance depuis, étaient issus des partis de gauche. Si l’écart s’est quelque peu réduit depuis les dernières législatives, les anciens socialistes et écologistes ne sont toujours pas à même de suivre les ordres de l’Élysée. Mardi 7 mars, Aurore Bergé, présidente des députés de la majorité présidentielle, a choisi de trancher dans le vif.
Rentrer dans le rang ou perdre l’appui du parti
On ne peut pas dire que la députée des Yvelines a pris des pincettes pour menacer l’ensemble de ses collègues. Ainsi, mardi 7 mars, alors qu’elle avait pris la parole avec beaucoup d’émotion pour parler des violences faîtes aux femmes, rappelant «qu’elle savait de quoi elle parlait», en coulisse, le ton était beaucoup plus menaçant. Lors d’un bureau politique qui s’est réuni lundi, plusieurs médias ont annoncé que le groupe Renaissance a mis au pied du mur ses élus afin de se regrouper derrière le texte élyséen.
Par conséquent, nous avons appris que les députés qui auraient l’idée de voter contre, de s’abstenir ou de ne pas voter le texte porté par le gouvernement d’Élisabeth Borne seraient de facto exclus du groupe et, en conséquence, perdraient par ailleurs leur place dans les commissions où ils ont été nommés. Cette information, d’abord relayée par LCP, a été ensuite confirmée par France Info et BFMTV par plusieurs députés restés anonymes. Une menace claire et nette qui intervient alors que des doutes sur l’allégeance de certains subsistent au sein de la macronie. C’est le cas, selon Le Figaro, de plusieurs membres du groupe Renaissance appartenant au mouvement «En Commun», dont l’ancienne ministre Barbara Pompili, ne comptent pas voter le texte lors de son examen final à l’Assemblée nationale. Il souhaitent s’abstenir ou simplement être absent lors du vote. Les députées Stella Dupont et Cécile Rilhac, qui persistent à dire qu’il faut mieux adapter le projet de loi, ont d’ores et déjà annoncé leur volonté de ne pas voter le texte en l’état.
Les menaces de Macron ne font plus recette
Si l’annonce d’Aurore Bergé vise à mobiliser les députés Renaissance, cette ligne rouge révèle le manque d’autorité du président de la République. Il ne s’était jamais caché que, pour lui, les députés étaient aux ordres mais, dans le contexte social actuel, il n’a plus que l’autoritarisme absolu pour se faire entendre. De plus, alors que le pays connaît des mouvements sociaux de grandes ampleurs, partir en tournée en Afrique et se faire filmer en discothèque n’aidera pas à le rendre plus crédible lorsqu’il menace ses propres troupes.
elle sort d’un stage en Corée du nord ceci explique cela
le vrai visage des groupes politique qui refuse que dans le groupe il puisse y avoir des divergences d’opinion
refus de comprendre que leur loi est tout , sauf bonne pour le pays et ses habitants
depuis des années, on le dis, la dictature en marche, en voici la preuve