Le 15 mars dernier, à l’assemblée nationale, alors que la Première Ministre Élisabeth Borne montait au pupitre pour annoncer l’usage du 49’3 concernant la réforme des retraites, plusieurs députés ont entonné la Marseillaise et brandi des pancartes « 64 ans c’est non! ».
« Rappel à l’ordre », une sanction des plus légère
C’est un des épisodes agités qui n’avait pas plu à la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet la forçant à suspendre la séance… Dans un communiqué en date du 5 avril, la présidence informait : « le Bureau de l’Assemblée nationale a décidé collectivement de sanctionner les députés ayant enfreint les règles de l’Assemblée ces dernières semaines, de manière organisée et systématique ».
Dans le collimateurs, principalement des députés de la NUPES, qui écoperont d’un rappel à l’ordre. C’est l’une des pénalités les plus légères au sein de l’Assemblée Nationale.
Les députés LFI ont dénoncé dans un communiqué : « un nouvel acte d’autoritarisme d’une pouvoir politique bunkérisé, incapable de comprendre que la contestation populaire et parlementaire sur le sujet ne s’arrêtera pas sans retrait de la réforme ».
« Enfreint les règles de communication » et « Transgressé les règles de publicité »
D’autres députés sont visés par des sanctions de « rappel à l’ordre » : Aurélien Pradié (LR), Arthur Delaporte (PS), ou encore Marie-Charlotte Garin (EELV) . Ceux-ci pour avoir « enfreint les règles de communication avec l’extérieur depuis l’hémicycle lors d’un reportage télévisé diffusé le dimanche 26 mars 2023 ».
Et d’autres encore pour avoir « transgressé les règles de publicité des travaux de la commission mixte paritaire réunie le mercredi 15 mars 2023 ». C’est à dire pour avoir divulgué en temps et en heure sur Twitter, les échanges qui devaient se dérouler à huis clos.
Un rappel à l’ordre ???
Suspension de salaire serait plus efficace.