Quand le Général de Gaulle, en 68, devant la fronde populaire, n’avait pas hésité à repasser devant les urnes, Macron fait comme si tout allait bien et est plutôt dans la posture d’un président en début de mandat qui présente sa feuille de route pour le quinquennat à venir.
La lutte contre la délinquance
Le chef de l’État a annoncé: «Nous continuerons à recruter plus de 10 000 magistrats et agents et nous sommes en train de créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie dans nos campagnes. Lutter contre toutes les formes de délinquance et les fraudes sociales ou fiscales sera au cœur de l’action du gouvernement, avec des annonces fortes dès le mois de mai». Il restera toutefois très vague sur la réforme des institutions qui n’est pas souhaité pour l’instant par son entourage.
La fin de l’engorgement des services d’urgence
La crise de l’hôpital ne se résume pas qu’à ça mais c’est l’angle qu’a choisi Macron pour en parler. Sans expliquer ni méthode ni moyen, le chef de l’État promet d’«avoir désengorgé tous nos services d’urgences» d’ici la fin 2024.
Un «nouveau pacte de la vie au travail»
Emmanuel Macron a déclaré vouloir «ouvrir, sans aucune limite, sans aucun tabou, une série de négociations sur des sujets essentiels» liés au travail, pour notamment «améliorer les revenus des salariés» et «mieux partager la richesse». Ainsi, il voudrait un meilleur dialogue social puisqu’il ajoutera que «ce nouveau pacte de la vie au travail sera construit dans les semaines et les mois qui viennent par le dialogue social, et les accords très concrets, au niveau national mais aussi au plus près du terrain, que les organisations syndicales et patronales sauront trouver».
Élisabeth Borne conserve son poste à Matignon
Il a expliqué ainsi que «la Première ministre» allait détailler «la semaine prochaine» ce qui constitue «la feuille de route du gouvernement». Un «premier bilan» sera dressé aux alentours du 14 juillet. Ne souhaitant pas dissoudre l’Assemblée afin de tenter d’obtenir une majorité dans l’hémicycle, il souhaite une coalition de «nos maires, nos élus, nos forces politiques, nos syndicats…».
Un mot sur les retraites
Le chef de l’État a surtout assumé la promulgation du texte à 3h du matin après la validation du Conseil constitutionnel. S’il reconnaît que le texte est «impopulaire», il dira: «Pour autant, cette réforme est-elle acceptée? À l’évidence, non. Malgré les mois de concertations, un consensus n’a pas pu être trouvé. Je le regrette et nous devons en tirer tous les enseignements».
Télé éteinte lundi 17/04/2023 de 20h à 21h! pourquoi écouter un Monsieur qui ne nous respecte pas et ment sans vergogne. J’ai économisé de l’électricité c’est bon pour la planète! Ce qui est loin d’être le cas de cette personne