Quand on lui demande ce qu’il pense du mariage pour tous aujourd’hui, il répondra: «Je me suis trompé. Si c’était à refaire, je voterais le texte du mariage pour tous. Dix ans après, j’ai pu constater que le mariage homosexuel, comme l’adoption par les couples homosexuels, ne changent rien et que les craintes qui avaient été exposées par la droite, et notamment dans ma famille politique, étaient infondées. L’important, c’est l’épanouissement de l’enfant et l’amour porté par les parents, quelle que soit la structure familiale : homosexuelle, hétérosexuelle ou monoparentale».
La difficulté de reconnaître un crime homophobe
C’est la question sensible qui se pose au sein des forces de l’ordre. Comment distinguer une agression «classique» d’une agression homophobe? Est-ce qu’une insulte à propos de la victime est suffisante pour caractériser l’homophobie quand certaines expressions sont utilisées depuis trop longtemps sans qu’il y ait une volonté de viser spécifiquement une personne homosexuelle? Le ministre rappelle ainsi que «quand vous venez déposer plainte, le policier ou le gendarme est le conseil de votre dépôt de plainte. C’est lui qui va vous aider à qualifier ce que vous avez subi. […] Depuis cette année, 100 % des policiers et gendarmes ont dans leur formation un module sur les violences contre les personnes LGBT. Ce qu’il nous faut faire désormais, c’est former ceux qui sont déjà en poste».
Il faut donc un nouvel agenda dans la formation des forces de l’ordre. Gérald Darmanin explique que dans les grandes villes comme «Paris, à Bordeaux, à Marseille et à Cayenne, on a mis un référent LGBT dans les services, c’est-à-dire un policier ou un gendarme qui est spécialisé, formé, qui conseille ses camarades. Et ça marche très bien». Il ajoutera qu’il va donner des instructions «la semaine prochaine pour généraliser cela dans chacun des commissariats et dans chacune des brigades de gendarmerie, mais aussi pour cartographier les lieux où il y a le plus de violences faîtes aux personnes LGBT».
Cartographier les lieux les plus sensibles
Il s’agit de pouvoir intervenir plus rapidement s’il y a des risques d’agressions. Le locataire de la Place Beauvau explique que «c’est une expérience menée à Lyon l’année dernière qui consiste à cartographier les rues, les quartiers, les bars où se concentrent les agressions. Et cette cartographie a permis de faire baisser ce type de délinquance contre les personnes LGBT. Donc on va généraliser cela aussi dans les 30 villes les plus importantes de France pour qu’on puisse être plus présents via une politique de vidéoprotection, davantage de policiers nationaux à certaines heures, mais aussi de liens avec les patrons de bars et de discothèques qui peuvent donner des renseignements pour intervenir».
Oui , c’est le même principe que pour un « étranger » qui insulte un français , là pas de sanction , mais l’inverse …….Aïe ! aïe aïe ! ça pourrait « les » traumatiser !!!!!
mais lui ….. il serait prêt à dire n’importe quoi pour rester la ou il est ….. aucun respect lui-meme , aucune dignité , aucune classe , aucune prestance , nada …..
pendant longtemps , je l’ai comparé à un mafieux … mais aujourd’hui , désolé pour les mafieux …… eux ( au moins ) avaient un code d’honneur
Etre capable de dire « je me suis trompé « , c’est aussi une forme de courage politique
Comme vous avez raison !!!!!!!!!!!!!!!
Et les violences conjugales, les policiers et les gendarmes vont être formés pour ça aussi?
Quand on voit qu’une femme battue par son mari vient déposer plainte et que les forces de l’ordre ne la prennent pas, par contre pour une insulte homophobe, la plainte sera prise, il y a vraiment des choses à revoir dans ce gouvernement