Face à elle, des ministres qui enchaînent les bévues et un président incontrôlable qui ne veut écouter personne selon le propre aveu d’un proche conseiller dans Le Point la semaine dernière. Les débats sur la réforme des retraites vont laisser de profondes cicatrices dans toutes les couches de la société et Borne continue de chercher désespérément une majorité.
La cheffe du gouvernement est désormais confrontée à une défiance permanente des Français
Tous les observateurs savent bien que le poste de Premier ministre est le plus dur de la Vème République mais, quoi qu’on pense d’Élisabeth Borne, il faut bien reconnaître que, rarement, un chef de gouvernement aura été aussi seul. Lors de son discours à l’Élysée, elle dira: «Je mesure l’écart qui sépare parfois la décision politique de sa mise en œuvre concrète, ce qui nourrit la défiance de nos compatriotes et les discours des populistes qui y cherchent une rente électorale». Elle expliquera alors que son «défi» sera d’«obtenir des résultats concrets, tangibles, visibles pour les Français dans tous les domaines».
Le dossier de presse, de 35 pages, reprend le souhait de Macron d’agir «en cent jours» sur trois grands objectifs: le travail, la justice et l’ordre républicain ainsi que le «progrès» dans le fonctionnement des services publics. Il n’y a aucune annonce surprise dans ces propositions, tout juste un agenda plus clair sur leur mise en chantier. Celui-ci d’ailleurs fait vite oublier les 100 jours dont il est question au départ puisque trois moments dominent dans ce calendrier: «à trois mois», «à la rentrée» (de septembre, NDLR) ou «début 2024». Le premier bilan serait fait par Macron le 14 juillet.
Faire avec un gouvernement ingérable
Dernière bévue en date, juste après les doigts d’honneur de Dupont-Moretti à l’Assemblée et l’interview dans Playboy de Marlène Schiappa, Olivier Dussopt, ministre du Travail, qui annonce sur CNews que le 49.3 est déjà sur la table pour faire passer la loi immigration. Si les objectifs sont ambitieux: réindustrialisation, plein-emploi avec la nouvelle agence France Travail, renouer le dialogue avec les partenaires sociaux, «l’ordre public» au sens large, la loi de programmation militaire, le projet de loi immigration repoussé à l’automne, la santé, etc., on ne voit comment la Première ministre pourra y parvenir avec ce gouvernement.
de toute façon, personne ne lui fait confiance
elle , ses ministres et macron n’ont qu’a démissionner
se soumettre de nouveau aux votes des Français, est le seul moyen de redonner confiance , et même avec ça, ce sera très difficile
une confiance perdue, c’est énormément d’effort pour la regagner