De plus, on se rappelle que le chef de l’État avait lancé des consultations avec des constitutionnalistes afin de savoir si l’on pouvait transposer le modèle polynésien, qui a permis à Gaston Flosse de se présenter à un troisième mandat, en métropole. Ils avaient répondu par la négative expliquant les conditions exceptionnelles de cette élection. Richard Ferrand, qui n’a plus aucun mandat électif, reste un proche de Macron.
Les journalistes auraient mal compris ses propos
Lundi dernier, l’ancien président de l’Assemblée nationale a tenu à préciser ses propos de la veille au Figaro. Il avait dit «regretter» que le président de la République ne puisse pas se représenter et suggérait de «changer» la Constitution de 1958. En effet, sur Twitter, lundi matin, Ferrand estime «consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas». Dans une interview sur Sud Radio, il a ensuite assuré qu’«on ne [changeait] pas les règles en cours de match. Ça n’a aucun sens».
Il a ensuite ajouté que «mon propos ne consistait pas à dire qu’il fallait changer des règles en vue de 2027, mais que, d’une manière générale, il fallait permettre à notre démocratie, à mon avis, de respirer mieux, en laissant en toutes circonstances, le dernier mot aux électrices et aux électeurs». Il a asséné que «c’est une position que j’ai toujours tenue, que je tiens toujours aujourd’hui, mais qui n’est pas de circonstance, qui est une conviction». La polémique était née d’une question simple, à savoir s’il regrettait que Macron ne puisse pas se présenter en 2027. Ce à quoi Ferrand avait répondu «notre Constitution en dispose ainsi. Cependant, à titre personnel, je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire (…). Changeons tout cela en préservant le bicamérisme et le Conseil constitutionnel».
De vives critiques à droite comme à gauche
Alain Houpert, sénateur LR, a déclaré: «Modifier la Constitution pour se permettre de rester au pouvoir… les deux derniers à l’avoir fait s’appellent Xi Jinping et Vladimir Poutine… voilà donc le plan ‘démocratique’ d’Emmanuel Macron?». Tandis que Mathilde Panot, LFI, réagira aux propos de Ferrand en demandant: «Et pourquoi pas restaurer l’Empire avec Macron 1er? Richard Ferrand, le visage de la dérive autocratique de la macronie».
« d’une manière générale, il fallait permettre à notre démocratie, à mon avis, de respirer mieux, en laissant en toutes circonstances, le dernier mot aux électrices et aux électeurs» ».
Bien Monsieur FERRAND, exactement comme les douze ou treize 49-3 du gouvernement Borne, n’est-ce pas ?
La levée de boucliers vous a fait reculer, c’est pour quand le prochain essai ?
On l’a assez vu pendant dix ans qu’il dégage le Macron d’ailleurs il a loupé le départ pour Jupiter 7 ans et demi plus le retour 15 ans d’absence ,tant qu’à Ferrand qu’il règle ses comptes de la mutuelle de Bretagne .