Pourtant, même si sa garde rapprochée lui demande plus de discrétion et de se focaliser sur les problèmes nationaux, surtout après la crise des retraites, le chef de l’État continue d’aller sur le terrain de la diplomatie. Dernier élément en date, il accueille un sommet international qui vise à réformer le système financier international. Il souhaite ainsi réduire «la fracture du monde» et réconcilier les deux hémisphères.
Une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement à Paris durant deux jours
Avec toute l’humilité qu’on lui connaît, le président a écrit, sur Twitter, «Je le sens: nous pouvons faire une énorme différence pour la planète et contre la pauvreté». Mercredi dernier s’est ouvert le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial qui va réunir une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement dans la capitale. Les premiers a avoir été reçus sont les présidents tchadien et gabonais ainsi que le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. S’il aime cet exercice, ses résultats sont très mitigés voire inexistants. Il a ainsi multiplié les forums sur l’écologie avec les «One Planet Summit» mais aussi le Forum de Paris sur la paix. Des manifestations qui ont débouché sur quelques promesses non tenues.
Macron se voit plus grand qu’il n’est mais surtout n’a pas forcément conscience de la place de la France en 2023. Ainsi, Bertrand Badie, professeur à Sciences-Po Paris, y perçoit une «continuité avec la vieille vision gaullienne, cette volonté d’une France qui garde son rang dans le monde et qui a la prétention de tout pouvoir régler». Mais c’est sans forcément avoir les moyens de ses ambitions car «elle est devenue une puissance moyenne qui ne veut pas s’avouer comme telle». De plus, sa personnalité est mal perçue à l’étranger avec des propos qui frôlent souvent l’ingérence. On peut citer comme exemple sa visite en Chine pour obliger Xi Jinping de faire pression sur Poutine, d’inviter le Premier ministre indien au défilé du 14 juillet ou d’inviter Zelensky au forum du G7 au Japon.
Une carte à jouer à être l’intermédiaire entre le Nord et le Sud
Le spécialiste des relations internationales explique ainsi que le chef de l’État a «compris qu’il a une carte à jouer comme intermédiaire entre l’Occident et les émergents». Pour Célia Belin, du think tank ECFR, le sommet de Paris souhaite «éviter la logique des blocs, d’une confrontation entre l’Occident et le Sud global». Elle ajoutera qu’«il y un besoin et une demande énorme de ces pays» afin d’améliorer le système de financement international. Par conséquent, Macron incarne un mélange d’attentes fortes et de scepticisme.
Je réponds à manu 25 juin 2023 à 17 h 12 min
N’est pas de GAULLE qui veut, surtout pas les pourris de politiques que nous avons actuellement et dans tous les partis, aucun d’eux n’est à la hauteur de son petit orteil. De plus, au vu de l’article concernant le travail de la Haute Autorité et ses conséquences, tous feraient mieux la fermer; en tous cas se mettre en sourdine. Il n’y a pas à chercher pourquoi les électeurs ne se déplacent plus pour voter.
De Gaulle aurait retiré sa réforme des retraites, ou mieux serait parti ..
Ce type en à rien à faire de nous, nous sommes à ses yeux cette populace malléable sur laquelle Il applique toutes les techniques du marketing pour séduire les esprits faibles ou désabusés en s’attribuant les mérites de chaque innovation et en diabolisant avec le soutien des médias progressistes toute l’opposition. Car seul le voisinage des élites l’intéresse. Il vit dans son délire de manager du monde et ne voit pas le monde se rire de lui. Ou alors il se promène tel un monarque anglais qui « macronne » afin de préparer son après présidence dans les hautes sphères du pouvoir mondialisé en distribuant des petits cadeaux légions d’honneur et autres aides « à charge de renvoi d’ascenseur » le tout sur notre dos. La nouveauté c’est que ça se voit, il s’en fout, nous méprise, et ça marche … alors pourquoi se priverait il ?
« Intermédiaire entre le Nord et le Sud »?… Ne serait-ce pas plutôt entre l’occident à bout de souffle et les pays « nouvellement » émergents avec de nouvelles règles de marché ? (Chine, Inde, Russie, Iran, Japon, etc…). Macron ne défend pas la France, ni même l’Europe ! Il défend l’intérêt des siens.
Le roi est vivant ! Vive le roi !
Le côté « Gaullien » de Macron cède vite la place à la « pantalonnade »
Il a une tendance marquée à dire tout avec beaucoup de conviction et ensuite dire le contraire avec autant de conviction. Au delà d’un affrontement (réel) entre l’Occident et le reste du monde, il y a surtout un désir de vérité exprimé par les peuples qui ont compris qu’on leur racontait des histoires sur le respect de soi-disant valeurs que leurs promoteurs se gardaient de respecter.
C’est toute la géopolitique mondiale établie depuis 2 siècles qui est remise en questions et quelques forums, sommets, ou quoi que ce soit ne suffiront pas à empêcher ce bouleversement.
Il détruit le pouvoir d’achat des français et il veut s’occuper du reste du monde. Quelle misère ! Personne ne saura l’arrêter ?
Brigitte, s’il vous plaît, ôtez lui les livres d’Harry Potter.