Mais, la police n’a pas été spécialement prise à partie. C’est bien l’ensemble des infrastructures des communes qui ont été touchées: écoles brûlées, mairies incendiées, transports en commun réduits en cendres sans parler des biens privés comme les voitures de particuliers calcinées ou les magasins pillés. Dès jeudi matin, le maire de Garges-lès-Gonesse a demandé un couvre-feu pour toute l’Île-de-France. Le maire de Clamart comme celui de Meudon, dans les Hauts-de-Seine, ont mis en place le leur du 29 juin au 3 juillet de 21h à 6h du matin.
Des maires n’ont pas attendu l’avis du gouvernement pour mettre en place un couvre-feu
Dans la nuit de jeudi à vendredi 30 juin, 667 personnes ont été interpellées alors que près de 250 policiers et gendarmes ont été blessés. Si, après la déclaration d’émotion de Macron juste après les faits, les ministres, à commencer par Élisabeth Borne, se sont rendus dans les villes les plus touchées par les émeutes, le chef de l’État a rapidement revu sa copie au regard de l’embrasement des quartiers dès la première nuit de manifestation.
Il ne s’attendait certainement pas à ça alors qu’il poursuivait sa série d’annonces à Marseille. Pourtant, le policier responsable du coup de feu mortel a immédiatement été livré en pâture au médias. L’homme de 38 ans, aux états de service irréprochables, expliquera qu’il visait la jambe mais, quand le jeune Nahel a pris la fuite, le tir a dévié, traversant son épaule pour atteindre sa poitrine. Cette version n’a pas convaincu et les émeutes ont débuté quelques heures après la diffusion des vidéos de l’interpellation sur les réseaux sociaux.
Au-delà du couvre-feu, des responsables politiques demandes l’état d’urgence
Ariane Vidal-Naquet, constitutionnaliste, explique que «durant l’état d’urgence, le ministère de l’Intérieur et les préfets peuvent prendre des restrictions, peuvent adopter des restrictions des libertés publiques et individuelles». Elle ajoute que le «couvre-feu ne fait pas partie des mesures qui sont listées dans la loi du 3 avril 1955 relative à l’état d’urgence, mais les autorités publiques, lors des derniers états d’urgence, ont néanmoins prononcé des couvre-feux, notamment dans les grandes villes».
Cette demande émane de la droite et du RN. Toutefois, malgré les dégradations subies par les communes, y compris de gauche, des députés LFI soutiennent «les manifestants» et demandent plus de sanctions contre la police. Dans ce contexte, il n’est pas certain que les choses se calment dans les prochains jours.
» Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences, alors qu’ils chérissent les causes »
Cette citation de Bossuet à env 350 ans. Elle correspond exactement à la situation actuelle.
Nos dirigeants en sont responsables depuis plus de 40 ans !!
C’est la France de Kilian Mbappé !! celle qu’il préfère
avec le recul, je sais que mon commentaire sera effacé rapidement !! (comme toutes mes réactions )!