Une infirmière accusée de meurtre sur sept bébés

Cette infirmière anglaise est accusée d’avoir tué sept bébés et d’avoir essayé d’en tuer dix autres, entre 2015 et 2016. Son procès dure depuis neuf mois et le jury doit donner sa décision dans les prochains jours, d’après la BBC.

Elle commettait ses actes quand les parents s’absentaient

Lucy Letby, 33 ans travaillait dans l’unité de soins intensifs pour nouveau-nés de l’hôpital Countess of Chester, ville du nord-ouest de l’Angleterre. Cette dernière est jugée depuis neuf mois pour les meurtres de sept nouveaux nés. Il semblerait qu’elle ait injecté de l’air dans leurs sondes, ajouté de l’insuline à des poches de solution alimentaire administrée par intraveineuse. Elle aurait aussi retiré à une petite fille prématurée, le tube permettant qui lui permettait de respirer.

Elle aurait fait dix autres tentatives. Elle commettait ses actes odieux quand les parents s’absentaient, ou quand l’infirmière en charge était plus loin, d’après le procureur Nick Johnson, au cours du procès, rapporte la BBC. Certaines fois, elle s’en prenait aux petites victimes quand elle était seule de garde. Mais il lui arrivait aussi de s’y reprendre à plusieurs fois pour arriver à ses fins. En 90 minutes, elle a réussi à tuer un bébé de 24 heures, en lui injectant de l’air.

Des médecins incompétents l’accuseraient à tort

Elle a été arrêtée en 2018 et depuis, nie les faits en bloc. Selon son avocat, Ben Myers, « le service de néonatologie avait durant cette période accueillie plus de bébés que normalement ». Selon lui, ce sont certains des médecins incompétents qui essaient de remettre la faute sur sa cliente.

Les notes retrouvées chez elle par la police stipulent « Je ne mérite pas de vivre. J’ai fait exprès de les tuer parce que je ne suis pas assez bonne pour m’occuper d’eux. Je suis une horrible mauvaise personne », ou « Je suis le diable. C’est moi qui ai fait ça « , ou encore « Je ne saurai jamais ce que c’est que d’avoir une famille », ce qui met à mal sa défense. Sans compter qu’elle aurait cherché les parents de ses victimes plusieurs fois, sur Facebook.