Très souriante, accessible, elle prendra le temps de parler avec les habitants qui l’approchent avec une grande facilité. Après ce bain de foule, elle se dirigera vers la tribune et prendra le micro pour entamer un discours dressant un bilan calamiteux de l’exécutif arrivé à mi-mandat. De plus, les élections européennes sont présentes dans tous les esprits et sont souvent de bonne augure pour le RN. Comme déjà évoqué par Jordan Bardella, elle veut profiter de ce scrutin pour en faire une élection nationale et sanctionner le gouvernement.
S’il n’est plus question de quitter l’Union européenne, celle-ci reste une cible privilégiée
En effet, pendant de longues années, le discours du Front national puis du Rassemblement national a été de dire qu’une de ses priorités, s’il accédait au pouvoir, était de faire sortir la France de l’UE. Mais, le discours a changé. Peut-être à cause du Brexit et de ses conséquences pour le Royaume-Uni, Marine Le Pen, comme une grande partie de la droite, ne veut plus quitter l’UE mais renégocier les traités signés jusqu’à présent, celui de Maastricht en tête. C’est pourquoi elle accorde une importance toute particulière à cette élection. Souhaitant mobiliser son électorat, elle dira: «La date de notre prochain rendez-vous avec l’Histoire est connue, c’est le 9 juin 2024 : les élections européennes seront un rendez-vous démocratique essentiel pour les Français».
Toutefois, la question des divisions dans son camp se pose depuis l’annonce de la candidature de Marion Maréchal, sa nièce, à la tête du parti d’Éric Zemmour. Si nombre de militants, surtout chez les jeunes, auraient souhaité une liste commune avec ce dernier mais aussi avec Éric Ciotti et Dupont-Aignan, Marine Le Pen dira qu’elle n’est pas surprise par cette candidature. Pour la patronne du RN, «ce n’est une surprise pour personne. La concurrence, c’est la démocratie. Nous verrons, au fur et à mesure des semaines, si ce qu’ont à dire ceux qui sont en concurrence dans le camp national est très différent de ce que nous proposons». Toutefois, elle ajoutera qu’elle promet de faire des propositions afin de «réunir tous ceux qui sont attachés à la Nation».
Pas de mots assez durs pour qualifier la politique de Macron
Elle aura pour cible la rentrée scolaire et l’interdiction de l’abaya «qui aurait du être mise en place depuis la loi de 2004». Elle poursuivra en raillant le slogan de Macron «Un professeur devant chaque élève» en assénant que «la question éducative résume à mon sens la politique d’Emmanuel Macron : un subtil mélange de marketing et de malhonnêteté». Marine Le Pen parlera aussi de la politique migratoire du chef de l’État qu’elle estime être «laxiste» et qu’elle qualifiera de véritable «faillite».
C’est une évidence qu’il est laxiste. Et cela engendre forcément de la malhonnêteté quand on est président de la République. Comment peut-il ainsi laisser partir son pays à la dérive sans la moindre réaction ?
mais alors elle !!! Une sacré bonne faux cul de première !! Elle et son partie lèchent bien correctement le pouvoir en place depuis le début du premier quinquennat de Machin 1er … et là , elle se permet d’aller cracher dans la soupe qu’elle mange !!
Bref , lamentable , comme à l’attendu de ce parti …..